Le silence des Cercles de Silence en faveur de sans-papier m’interpelle plus que des slogans. Nous sommes dans une attitude de non-violence

Publié le par Michel Durand

Le silence des Cercles de Silence en faveur de sans-papier m’interpelle plus que des slogans. Nous sommes dans une attitude de non-violence

Jeudi, lendemain du Cercle de silence de Lyon, place des Terreaux, je reçois ce courriel :

Michel, bonjour !

Un beau témoignage recueilli, mercredi soir, d’un jeune (25 ans ?) qui, après quelques minutes d’échange, est entré dans le Cercle.

1/2 heure après, il est ressorti...

“ Merci ! Je crois que j’ai compris ce que vous faites par le silence. Nous, on parle, on discute...

Par le silence, vous approchez par le cœur de ces personnes en difficultés. “

Bien cordialement.

M-H.

 

Lire aussi ceci :

Témoignage de participants au cercle de silence.

Vu dans le site de l’Eglise catholique de France :

Marie Josée Roux, retraitée, Toulouse.

J’ai rejoint les cercles de silence avec mon mari dès les premières éditions en 2007. Cette forme de manifestation m’a beaucoup attirée. Nous avons eu auparavant des vies professionnelles très engagées, cette heure de silence nous convient bien aujourd’hui. Ce silence interpelle plus que des slogans. Nous sommes dans une attitude de non-violence. La présence de personnes différentes me frappe. La dernière fois, il y avait à ma droite un grand patron d’une entreprise toulousaine et à ma gauche, un syndicaliste de Force Ouvrière. Pendant une heure, je réfléchis, je prie, pense aux sans-papiers que je connais. Je prie aussi pour nos dirigeants, ceux qui doivent exercer le pouvoir, une chose difficile. Savent-ils ce qui se passe ? Pourquoi ce décalage entre la vie et les directives données ?

Et, venir ici pour avoir plus de témoignages.

Ce sont de récits de cette force que nous publions dans l’opuscule qui sort le 5 novembre.

 

Le silence des Cercles de Silence en faveur de sans-papier m’interpelle plus que des slogans. Nous sommes dans une attitude de non-violence
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