A propos de Jésus, le Christ : de la nuée une voix se fit entendre : «Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le !»

Publié le par Michel Durand

Baptême, transfiguration, nouvelle vie de Lazare, Monastère de Saint-Catherine, Sinaï, 12e s.

Baptême, transfiguration, nouvelle vie de Lazare, Monastère de Saint-Catherine, Sinaï, 12e s.

Samedi, à la chapelle de la maison du Prado à Lyon, nous sommes retrouvés pour le deuxième samedi de carême autour du texte de Marc 9, 2-10, qui est l’évangile du deuxième dimanche de Carême.

Des personnes étant venues, j’ai rapidement rappelé la façon dont les membres de la famille du Prado, à la suite d’Antoine Chevrier, font « étude d’Evangile ». Par exemple : prenons une feuille de papier et traçons trois colonnes. La première est destinée au texte de l’Evangile. La deuxième, aux explications, commentaires qui me viennent, ou aux notes que je trouve dans les livres. La troisième, aux décisions que je suis susceptible de prendre pour mettre la Parole de Dieu en pratique. En bas de page, dans toute la largeur de la feuille, je peux écrire la prière de demande ou de remerciement vers laquelle la méditation de l’Evangile conduit.

Quand on « fait étude d’Evangile » à plusieurs, après un vrai temps de silence communautaire, nous pouvons nous sentir invité à partager notre méditation-contemplation-demande. J’en ai parlé  ici-même  le 18 février.

Dans sa prière, le père Chevrier dit de Jésus-Christ :

« Vous êtes mon Seigneur et mon seul et unique Maître. Parlez, je veux vous écouter et mettre votre parole en pratique. Je veux écouter votre divine parole, parce que je sais qu'elle vient du ciel. Je veux l'écouter, la méditer, la mettre en pratique, parce que dans votre parole il y a la vie, la joie, la paix et le bonheur. Parlez, Seigneur, vous êtes mon Seigneur et mon Maître et je ne veux écouter que vous. » Au XIXe siècle, et même au XXe on disait « vous » à Dieu.

Pour entrer dans l’événement de la « Transfiguration », il importe de lire ce qui précède. Jésus ressent le besoin d’annoncer la réalité des souffrances que sa mission, et celle de disciples, va inéluctablement rencontrée. Après l’annonce de la mort - la mort réelle, il y aura la résurrection.

= Mc 8,31-32

Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite. Jésus disait cette parole ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches.

Donc, Pierre refuse cette mort ignoble ; alors Jésus le réprimande

= Mc 8, 33-

Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »

Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.

En Luc 9, 23 :

Il (Jésus) leur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive ».

Il est dommage,  que sur ce blog, je n’arrive pas à tracer les trois colonnes côte-à-côte. A côtés des versets ci-dessus, qui se trouveraient alors dans la colonne de gauche, il conviendrait d’écrire dans une colonne centrale ce type de commentaire explicatif :

Le disciple doit être prêt à suivre son maître en sachant que sa prédication et son action susciteront la contradiction et la dérision.

En effet, être disciple, c’est assumé la vocation au martyre dans la ligne du baptême ; c’est accepté l’invitation à porter sa croix.

Mais, de quelle croix s’agit-il ?

Dans les explications que j’ai rencontrées de ce verset, je suis toujours demeuré insatisfait. Il me semble que l’on passe trop vite sur la réalité de la croix, la « guillotine » des Romains, en l’assimilant à une image invitant tout simplement au renoncement spirituelle. C’est comme si la croix était une parabole, une figure du comportement du disciple du Christ. Aussi, je précise que les notes de la TOB à ce propos ne m’ont pas vraiment éclairé.

J’ai posé la question à Jean-Claude Brunetti. Voilà sa réponse reçue par courriel.

Merci, Michel, de m'avoir amené à me poser quelques questions sur cette invitation que Jésus nous fait de prendre notre croix, chaque jour, comme le précise saint Luc !

Je n'ai pas eu le temps de faire une recherche sérieuse, mais je te livre, provisoirement quelques petites réflexions que je compte bien étayer (ou approfondir) par une étude un peu moins personnelle.

La plupart des commentateurs reconnaissent que si Jésus a bien pressenti (et annoncé) sa mise à mort ce n'est que tardivement qu'il a pris conscience qu'elle aurait lieu par crucifixion... et quand il l'a compris,  elle a suscité en lui une telle angoisse qu'il a demandé à son Père que la coupe passe loin de lui, et qu'il en a sué du sang !

Donc on le voit mal, dans ce contexte, demander à ses disciples, comme une condition impérative, de prendre la croix...

Cette invitation ne peut-être (à mon avis) que post-pascale...

Une façon forte de souligner que le disciple doit être prêt à suivre son maître en sachant que sa prédication et son action susciteront la contradiction et la dérision, et qu'il lui faut donc impérativement renoncer à lui-même. La croix est l'image du renoncement à soi-même pour se livrer entièrement à la volonté du Père (non pas ce que je veux, mais ce que tu veux).

Venons-en au récit de la Transfiguration

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé » = Mc 9, 2-10

Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus. Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande.

Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! »

Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux. Ils descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ».

Voici quelques commentaires :

Après six jours :

Dans l’Evangile cette précision n’a pas vraiment de valeur chronologique. Ce détail peut faire allusion au développement de la fête des Tentes, fêtes joyeuses et populaire. Rappel des quarante années passées au désert où le peuple se constitue, dans la sobriété d’une vie nomade, comme peuple de Dieu. La fête des Tentes commençait six jours après le grand jour des Expiations et durait sept jours.

Lévitique 23, 34-36

« Parle aux fils d’Israël. Tu leur diras : À partir du quinzième jour de ce septième mois, ce sera pendant sept jours la fête des Tentes en l’honneur du Seigneur. Le premier jour, celui de l’assemblée sainte, vous ne ferez aucun travail, aucun ouvrage. Pendant sept jours, vous présenterez de la nourriture offerte pour le Seigneur. Le huitième jour, vous tiendrez une assemblée sainte, vous présenterez de la nourriture offerte pour le Seigneur : ce sera la clôture de la fête. Vous ne ferez aucun travail, aucun ouvrage ».

Dans la tradition antérieure à la rédaction évangélique, il pouvait donc s’agir, soit du premier jour de la fête que Jésus aurait célébré à l’écart avec les siens (six jours après le grand jour des Expiations), soit du jour final, marqué par de grandes réjouissances.

Valeur pédagogique de la transfiguration

La transfiguration éclaire la montée du Fils de l’homme vers Jérusalem où elle est située dans la tradition présynoptique. Aux disciples, qui ne peuvent comprendre le chemin que veut suivre leur maître, Dieu fait entrevoir la gloire mystérieuse de son Fils et exige d’eux qu’ils écoutent son enseignement. Que Jésus soit le Fils de Dieu est un rappel de l’événement du Baptême où la voix du ciel avait désigné Jésus comme le Fils. Au Baptême « la voix » s’adresse à Jésus ; à la Transfiguration, elle s’adresse aux apôtres et à travers eux à la foule. 

Marc 1, 10-11

Et aussitôt, en remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Il y eut une voix venant des cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »

Jésus est fils et serviteur

Ps 2, 07 - Fils

Je proclame le décret du Seigneur ! Il m'a dit : « Tu es mon fils ; moi, aujourd'hui, je t'ai engendré.

Isaïe 42, 1 – serviteur

Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu qui a toute ma faveur. J’ai fait reposer sur lui mon esprit ; aux nations, il proclamera le droit.

A la Transfiguration, la voix le désigne avant tout comme le Prophète que tout le monde doit écouter.

Dt 18, 15

Au milieu de vous, parmi vos frères, le Seigneur votre Dieu fera se lever un prophète comme moi, et vous l’écouterez.

Actes 3,22

Moïse a déclaré : Le Seigneur votre Dieu suscitera pour vous, du milieu de vos frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez en tout ce qu’il vous dira.

La transfiguration est une révélation de type apocalyptique. Avec les mots de ce genre littéraire (voir ici, avec la revue Croire), on essaye d’évoquer ce qui est indicible. Je pense que Marc se glisse dans cette façon décrire pour donner à sentir aux auditeurs de l’Evangile le mystérieux évènement de la rencontre du Christ toujours présent dans la Gloire de Dieu, le créateur de tout.

Nous avons dans le livre de Daniel, le schéma d’une révélation d’apocalypse. Le lire permet d’entrer dans le sens du récit de Marc.

Daniel 10, 1-12

La troisième année du règne de Cyrus, roi de Perse, une parole fut révélée à Daniel, surnommé Beltassar : parole vraie et grand combat. Il comprit la parole : la compréhension lui vint dans une vision.

En ces jours-là, moi, Daniel, je portai le deuil pendant trois semaines entières. Je ne mangeai pas de nourriture agréable ; ni viande ni vin ne passèrent par ma bouche, je m’abstins de tout parfum jusqu’au terme de ces trois semaines. Et le vingt-quatrième jour du premier mois, étant au bord du grand fleuve, le Tigre, je levai les yeux et regardai. Voici : il y avait un homme vêtu de lin, qui portait une ceinture d’or pur autour des reins ; son corps était comme de la chrysolithe, son visage comme un éclair, ses yeux comme des torches de feu, ses bras et ses jambes avaient l’éclat du bronze poli, et le son de ses paroles était comme la rumeur d’une multitude.

Moi seul, Daniel, je vis cette apparition. Les hommes qui étaient avec moi ne voyaient pas l’apparition, mais une grande terreur s’abattit sur eux, et ils s’enfuirent pour se cacher. Je demeurai donc seul et regardai cette apparition impressionnante. J’étais sans force aucune, mes traits bouleversés se décomposèrent, ma force m’abandonna. J’entendis le bruit de ses paroles, et lorsque je l’entendis, je fus pris de torpeur et tombai face contre terre.

Alors une main me toucha et me redressa sur les genoux et les paumes de mes mains. Il me dit : « Daniel, homme aimé de Dieu, comprends les paroles que je vais te dire, mets-toi debout. Oui, maintenant j’ai été envoyé vers toi. » Tandis qu’il me parlait, je me mis debout en tremblant. Il me dit : « N’aie pas peur, Daniel. Dès le premier jour où tu as eu à cœur de comprendre et de t’humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues : c’est à cause de tes paroles que je suis venu.

Regardons encore le verset 2 du chapitre 9

Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne.

Etrange cette « haute montagne » ! Car, de montagne élevée, en cette région, il n’y en a pas. La haute montagne n’existe pas.

Il y a un autre problème. Si la tradition d’avant la rédaction des évangiles semble indiquer que la transfiguration a eu lieu sur la colline de Sion où est implantée Jérusalem et son Temple, l’évangéliste Marc, ne localise pas précisément la « montagne » de la transfiguration. Il a probablement voulu signifier que la révélation dernière a lieu non sur la sainte montagne de Sion, mais sur une montagne eschatologique où afflueront les nations. D’où la haute montagne.

Ps 2,6 :

« Moi, j'ai sacré mon roi sur Sion, ma sainte montagne. »

Ez 2, 1-3

Elle (la forme des quatre vivants) me dit : « Fils d’homme, tiens-toi debout, je vais te parler. » À cette parole, l’esprit vint en moi et me fit tenir debout. J’écoutai celui qui me parlait. Il me dit : « Fils d’homme, je t’envoie vers les fils d’Israël, vers une nation rebelle qui s’est révoltée contre moi. Jusqu’à ce jour, eux et leurs pères se sont soulevés contre moi.

La montage de la Transfiguration ne peut être celle de Sion, où le peuple, idolâtre de la Loi, s’est rebellé contre Dieu. Elle est une montagne d’un autre temps. Très haute parce que proche de Dieu.

Et il fut transfiguré devant eux.

Disons : métamorphosé. Le dictionnaire explique : Changement d'un être en un autre, transformation totale d'un être au point qu'il n'est plus reconnaissable :

Ce mot désigne, dans les lettres de Paul, une transformation spirituelle.

Rm 12, 2

Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour discerner quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait.

2, Co, 3, 18

Et nous tous qui n’avons pas de voile sur le visage, nous reflétons la gloire du Seigneur, et nous sommes transformés en son image avec une gloire de plus en plus grande, par l’action du Seigneur qui est Esprit.

Ici, en dans les évangiles synoptiques, cette transformation est visible, matérielle. Marc ne parle pas du visage. Les trois synoptiques signalent le changement qui est perceptible sur les vêtements. Comme dans les apocalypses juives, ces vêtements resplendissant sont un de signes de la gloire céleste accordée aux élus qui deviennent pareils aux anges.

Ap 3,4

À Sardes, pourtant, tu en as qui n’ont pas sali leurs vêtements ; habillés de blanc, ils marcheront avec moi, car ils en sont dignes.

Ap 4, 4

Tout autour de ce Trône, vingt-quatre trônes, où siègent vingt-quatre Anciens portant des vêtements blancs et, sur leurs têtes, des couronnes d’or.

Bref. Cette scène mystérieuse ne prend son sens que dans la perspective de la Résurrection glorieuse du Christ. La transfiguration est une anticipation de la Résurrection.

Je voudrais encore apporter quelques précisions sur le verset 5

Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »

Le mot Rabbi vient de rab qui signifie grand, important. Ainsi est un Seigneur, maître, professeur, docteur, prince… Le mot Rabbi n’a pas été traduit en grec. Les évangélistes disant Rabbi à propos de Jésus veulent signifier qu’il et Maître. Nous en avons la preuve dans l’évangile selon Jean :

Jn 1, 38

Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? »

Mc 11, 21

Pierre, se rappelant ce qui s’était passé, dit à Jésus : « Rabbi, regarde : le figuier que tu as maudit est desséché. »

Mc14, 44

Or, celui qui le livrait leur avait donné un signe convenu : « Celui que j’embrasserai, c’est lui : arrêtez-le, et emmenez-le sous bonne garde. » À peine arrivé, Judas, s’approchant de Jésus, lui dit : « Rabbi ! » Et il l’embrassa.

Ῥαββί, ῥαββί: καὶ κατεφίλησεν αὐτόν.

Rabbi ! Et il le baisa.

Il est bon que nous soyons ici !

La formule est équivoque : est-ce bon pour Pierre, dans sa joie présente, ou pour les personnages mystérieux auxquels il veut rendre service et pour cela, il faut bien s’installer dans le prolongement de la fête des tentes ?

De toute façon, Pierre comprend mal la situation.

Survint une nuée qui les couvrit de son ombre,

Une nuée vient les recouvrir ; ce mot « nuée » indique une venue, une présence de Dieu à la manière de ses manifestations au peuple de l’Exode ;

Ex 40, 35

Moïse ne pouvait pas entrer dans la tente de la Rencontre, car la nuée y demeurait et la gloire du Seigneur remplissait la Demeure.

Nombre 9, 18. 22

Sur l’ordre du Seigneur, les fils d’Israël levaient le camp, et sur l’ordre du Seigneur, ils campaient ; tous les jours où la nuée demeurait sur la Demeure, ils campaient.

Que ce fût deux jours, un mois, ou plus encore, tant que la nuée s’attardait sur la Demeure – demeurait au-dessus d’elle –, les fils d’Israël campaient et ne levaient pas le camp ; mais dès qu’elle s’élevait, ils levaient le camp.

Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu

Cette obligation du secret évoque d’autres recommandations semblables en précisant que le secret ne pourra être levé qu’après la Résurrection, Marc veut expliquer qu’on ne pouvait comprendre cet épisode qu’une fois révélée la gloire du Ressuscité. Ce faisant, il peut être l’écho des préoccupations de la communauté : comment, après une telle manifestation, Jésus n’a-t-il pas été, de son vivant, reconnu comme le Messie ?

Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ».

Résurrection des morts ?
Ce n’est pas le fait de la résurrection qui étonne les disciples, mais la manière dont Jésus en parle. Il l’annonce comme prochaine alors qu’on l’attendait pour la fin des temps. De plus, l’idée que le Fils de le l’homme glorieux doive passer par la mort pour la résurrection devait être choquante.

A-t-on fini d’approfondir le sens de cette page d’Evangile ? Je l’ignore.
Personnelement je retire l’appel à écouter le Christ : Ecoutez-le
C’est le temps du silence en un lieu désert où je laisse parler Dieu.

 

Publié dans évangile

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