Naufrage des migrants : Fatou Diome dénonce l'hypocrisie européenne

Publié le par Michel Durand

Naufrage des migrants : Fatou Diome dénonce l'hypocrisie européenne

France 2 : Ce soir ou jamais 24/04/2015 : "Après le drame de Lampedusa, peut-on accueillir toute la misère du monde ?"

Un débat qui montre bien que la nécessité d'une nouvelle économie est liée à l'accueil de toute personne. Si un "Blanc" vit et travaille en Afrique, c'est un expatrié. Si un "Noir" ou un "Arabe" vit en Europe, c'est un expatrié. 

Sajidah Lillah communique :

Fatou Diome :
- "Ce ne sont que des noirs et des arabes !" Très fort témoignage de Fatou Diome qui parle de "l'hypocrisie européenne" après la mort de centaines de migrants disparu en Méditerranée :
- "Ces gens là qui meurent sur les plages, et je mesure mes mots, si c'était des blancs, la terre entière serait entrain de trembler ! Mais là, ce sont des noirs et des arabes (...) Si on voulait sauver les gens, on le ferait, mais on attend qu'ils meurent d'abord ! Et on nous dit que c'est dissuasif, mais ça ne dissuade personne, car celui qui part pour sa survie, considère que sa vie (qu'il peut perdre lors du voyage) ne vaut rien, celui là n'a pas peur de la mort !"
Réponse d'un autre invité :
- C'est pour cela qu'il faut fermer les frontières ...
Fatou Diome :
"Monsieur, vous ne resterez pas comme des poissons rouges dans la forteresse Européenne ! A l'heure d'aujourd'hui, l'Europe ne sera plus jamais épargnée, tant qu'il y aura des conflits ailleurs dans le monde (...)"

- "Monsieur, je vous vois bien habillé, bien nourris, peut être que si vous étiez affamé chez vous, peut être que votre famille serait ravie d'imaginer que vous pourriez aller gagner ce qui pourrait faire vivre les autres (...)"
- "Alors il faut arrêtez l'hypocrisie, on sera riche ensemble ou on se noiera tous ensemble ! "

Plusieurs site en ont parlé du témoignage de Fatou Diome. Pascal Maillard

A regarder ci-dessous un extrait.

Publié dans Politique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article