Pour vivre mieux, nous devons moins travailler, moins produire et plus partager.
Je découvre avec grand plaisir qu’une étude sur André Gorz vient d’être publiée. (Août 2016)
Et ce que j’en ai déjà lu résume bien l’évolution qui m’accompagna depuis 1971 d’une société croyant en la croissance vers une société refusant de croire en l’impossible croissance dans un monde plus que limité.
Je lirai avec plaisir les 384 pages de Willy Gianinazzi, André Gorz, une vie, chez La Découverte,
André Gorz à lire et relire ! Je souhaite que toutes celles et tous ceux qui se rendront à la série de conférences données à la Chaire Jean Bastaire en partenariat avec Chrétiens et pic de pétrole, prendront le temps d’ouvrir (rouvrir) ces pages.
Imaginer une société non capitaliste et non marchande, porteuse d’égalité et de liberté, une société qui fasse rêver : c’est à la construction de ce rêve que le journaliste et intellectuel André Gorz (1923-2007) a consacré sa vie entière. Se souvenir aujourd’hui de ses combats passés, c’est autant prendre la mesure de la pertinence de ses visions, réactivées par les désordres économiques actuels, que d’admirer la ténacité d’un homme, fidèle à lui-même, ne lâchant rien.