Il y a une idéologie meurtrière, une économie qui tue : « l’ambition sans retenue de l’argent qui commande » avait dit Fançois en Bolivie
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Ma prière pour ce matin fut plus de supplication, d’intercession que de méditation ou contemplation. Pourtant, l’évangile du jour conduisait bien vers l’admiration de l’immense mystère divin.
Maintenant, ils (les disciples du Christ) ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi, car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé.
Nous, les disciples, nous sommes dans le monde. Jésus, le Christ, est dans la gloire du Père. Gloire que nous admirons et souhaitons pour nous. Oui, entièrement conscients de nos manquements et erreurs ou péchés, nous savons que la perfection ne peut nous venir que de Dieu.
Moi, je prie pour eux… pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi.
C’est lui, Dieu, qui nous perfectionne, nous sanctifie et donne la gloire : objet de mystérieuse contemplation.
Vous avez été lavés, vous avez été sanctifiés, vous êtes devenus des justes, au nom du Seigneur Jésus Christ et par l’Esprit de notre Dieu.« Tout m’est permis », dit-on, mais je dis : « Tout n'est pas bon ». « Tout m’est permis », mais moi, je ne permettrai à rien de me dominer.
Pour développer cette méditation, rien de mieux que d’ouvrir l’appel de tous à la sainteté avec, par exemple, l’exhortation apostolique de François, Gaudete et exusltate.
Combattre le mal
L’obstacle absolu à la sanctification par Dieu le Père que nous connaissons grâce au Fils, également Dieu, est à combattre radicalement. Et les événements que le monde subit actuellement montre le lieu de ce mal. Satan, diable, diviseur, démon(s), Belzébuth, Ba'al adh-Dhubāb… comment ne pas le voir en action ? Comment ne pas le désigner par le ce qui l’alimente ? L’argent !
Nous connaissons cette phrase de François : « Derrière tant de douleur, tant de mort et de destruction, on sent l’odeur de ce que Basile de Césarée – l’un des premiers théologiens de l’Église - appelait “le fumier du diable” ; le désir sans retenue de l’argent qui commande. C’est cela ‘‘le fumier du diable’’. »
Jean Ortiz (l’Humanité) écrit : « En Bolivie, le pape avait invité les chrétiens à s’engager pour en finir avec une société gangrenée et dominée par l’argent, « le fumier du diable », et qui a fait du capital une idole, une nouvelle religion... Cela vaut aussi pour les dignitaires de l'église ! »
Jean-Michel Dumay (Le Monde) : « Devant un auditoire dense réuni au parc des expositions de Santa Cruz, la capitale économique de la Bolivie, un homme en blanc fustige « l’économie qui tue », « le capital érigé en idole », « l’ambition sans retenue de l’argent qui commande ». Ce 9 juillet, le chef de l’Église catholique s’adresse non seulement aux représentants de mouvements populaires et à l’Amérique latine, qui l’a vu naître, mais au monde, qu’il veut mobiliser pour mettre fin à cette « dictature subtile » aux relents de « fumier du diable ».
Actuellement à Jérusalem
Dans ce riche quartier de la ville sainte, comment ne pas observer que l’Argent donne force au mal absolu, le diable destructeur ?
Jérémie, reviens ! ils sont devenus fous, s’était écrié Emmanuel Lafont, évêque de Cayenne en Guyane.
Pour toujours plus d’argent, des hommes engendrent les guerres. Le commerce des armes ne peut être en faveur de la paix. En conséquence, le « boycott de l’argent » devient la première arme de la paix. Nous devrions nous mettre en situation de grève générale : ne plus utiliser de monnaies réelles ou virtuelles afin de créer un choc dans les systèmes capitalistes. Que se passerait-il si les hommes conscients du rôle destructeur de l’argent refusaient, un jour, deux jours, trois jours d’utiliser ce fumier ? Je sais, je rêve ! Mais je suis persuadé que le jeûne et abstinence de toutes formes de capital remettrait l’humanité sur ses pieds humains, notamment dans ses rapports avec le Proche et Moyen-Orient, avec les pays victimes des colonisations industrielles.
Tout cela je le pense en voyant l’insulte lancée aux pauvres par le pouvoir étatsunien ouvrant son ambassade à Jérusalem.
Nous avons assurément entendu dire que des chrétiens d’Amérique (États unis) souhaitent la disparition complète des Palestiniens. Ce sera la preuve que Dieu est actif pour eux et que la gloire de l’éternité est enfin arrivée. En effet, comme il l’a promis, le Christ reviendra quand le peuple élu, dispersé partout sur la Terre sera réuni sur la Terre promise, donc présent en sa ville Jérusalem. L’entière présence du peuple juif en Israël est le prélude de la fin du monde. Dans cette croyance, plusieurs chrétiens évangélistes ont choisi de vivre à Jérusalem. Or pour obtenir ce but, ces gens n’utilisent-ils pas « le fumier du diable » ? D’un côté du mur on se pavane en talons aiguilles, de l’autre côté on n’a que les armes de David, des lance-pierres, pour se protéger.
Que pense-t-on, comment pense-t-on dans le siège du gouvernement des États-Unis pour demander au pasteur baptiste Robert Jeffress, conseiller du président Trump sur la religion, de venir prier dans la nouvelle ambassade américaine à Jérusalem ?
N’est-ce pas se moquer scandaleusement de tous citoyens que de dire, à la Maison-Blanche que l’on ne sait pas qui l’a invité à donner sa bénédiction à l’ambassade ?
Il n’y a que l’adoration du dieu capital et la dévotion de ses prêtres dans les temples des finances qui peut apporter une explication.
Alors, faisons grève ; n’utilisons plus le fumier du diable.