Après bien des années, je relis une tranche de vie, je sens que mes actes et mes paroles se sont mis au service d’un long retournement

Publié le par Michel Durand

L'espoir du désert, Laure Daviron, BASA 2017, église Saint-André, Lyon

L'espoir du désert, Laure Daviron, BASA 2017, église Saint-André, Lyon

En manque d’Église se retire pour quelques semaines. Repos d’un été pour se mettre en position d’une certaine solitude.

On repense ainsi aux diverses retraites dans les déserts sahariens ; retraite qui se prenait en hiver comme en témoignent diversement de nombreuses pages de ce blogue.

Vacance, repos, retirement, retrait… Et me voilà de nouveau dans l’invitation à un profond retournement, thème et titre de la biennale d’art sacré actuel de 2017.

 

Conversion

Le mot « conversion » est parfois traduit par « retournement », en traduction du grec metanoia. Passer d’une chose à l’autre, changer de vue. Transformer, changer quelque chose en soi et remarquer combien cela affecte tous les aspects de notre quotidien. Nous ne pouvons plus penser, agir, respirer comme avant.

Retournement peut donc faire référence à un moment précis de notre existence, marqué par un avant et un après. Pour autant, « retourner » ne s’inscrit-il pas aussi dans la durée ? Ainsi, après bien des années, « je relis » une tranche de vie et je peux sentir que mes actes et mes paroles se sont mis au service d’un long retournement. Cette vision serait peut-être plus respectueuse de l’être humain qui ne change pas du jour au lendemain. Et pourtant, je reste disponible à la rencontre impromptue qui retourne sec.

 

N’est-ce pas dans la ligne de la méditation d’hier à propos de l’homélie pour le 15 juillet ?

 

À se rencontrer de nouveau avant la fin d’août !

Publié dans Témoignage

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