Manifestons notre indignation et notre opposition ferme à ces rétentions qui n'honorent pas notre pays

Publié le par Michel Durand

Lyon : un étudiant angolais menacé d’expulsion, RESF monte au créneau

Lyon : un étudiant angolais menacé d’expulsion, RESF monte au créneau

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Merci de diffuser, publier le plus rapidement et le plus largement possible le communiqué ci-dessous. Jean, Resf Lyon.

Ce communiqué est la dans la ligne de ce que j’ai déposé le 25 août.

Nous avons obtenu une audience prévue mardi 1er sept. à 10h avec M. JL Amat, sous préfet; nous lui ferons part de notre détermination à défendre ces jeunes pour leur permettre d'effectuer leur rentrée scolaire et lui annoncer qu'un rassemblement de soutien sera organisé devant la préfecture mercredi 9 septembre à 17h à l'appel du RESF Rhône.

Nous appelons toutes les organisations syndicales, les professeurs et les élèves, tous les militants et les citoyens qui ne supportent pas l'injustice que subissent ces jeunes, à venir manifester leur indignation et leur opposition ferme à ces rétentions qui n'honorent pas notre pays

mercredi 9 septembre, à 17h,
devant la préfecture du Rhône, rue Dunoir

Communiqué:

Ils sont  3 jeunes majeurs étudiant ou lycéens, César Dias Baptista , Ben Aboubakar, Ali Sangare, qui n'effectueront pas leur rentrée scolaire mardi 1er septembre. Toujours enfermés au centre de rétention de St Exupéry, ils sont menacés à tout moment d'expulsion.

Ils sont ou ont été scolarisés; Ali et Ben en formation professionnelle,  César à l'université Lyon 1

Ali SANGARE

Ali a été arrêté à la gare de Bellegarde le 3 août dernier et mis en rétention au CRA St-Exupéry immédiatement, suite à une OQTF sans délai du préfet de l'Ain.

Ali, arrivé en France en 2011 à 17 ans alors que la guerre civile éclatait en Côte d'Ivoire,  a été pris en charge par le Conseil Général comme mineur isolé et a été protégé par un contrat jeune majeur jusqu'à ses 20 ans.

Ali a payé pour sa régularisation 230 euros après avoir obtenu plusieurs récépissés de demande de titre étudiant, mais la préfecture a refusé de délivrer les papiers attendus, sous réserve que la situation s'éclaircisse (la preuve du paiement aurait été perdue !). Entre temps, Ali a été arrêté dans l'Ain alors qu'il se rendait à un rendez-vous sportif (Ali est footballeur)...

Ali a passé son CAP mécanique en juin au lycée Becquerel de Décines.

Son père a été assassiné en Côte d'Ivoire, sa mère ne réside pas régulièrement dans ce pays. Ali sera seul et en danger s'il est reconduit en Côte d'Ivoire demain.

César DIAS BAPTISTA :

Arrivé en France à 16 ans et pris en charge par le Conseil Général de l'Isère jusqu'à sa majorité,  il a fait largement toutes les preuves de sa ténacité et de sa volonté de réussite. César a été scolarisé à la Côte-Saint-André, puis au lycée Jacques Brel (Vénissieux) où ses professeurs le décrivent comme un élève sérieux, volontaire travailleur et qui mérite d'être soutenu dans sa scolarité. Après avoir réussi le bac S (section européenne), César  est maintenant en licence de Physique-chimie-sciences de l'ingénieur à l'université Lyon 1. Contrôlé à la gare de la Part Dieu et sous le coup d'une OQTF récente confirmé par le TA, il a été conduit immédiatement au CRA. Il est menacé d'expulsion pour l'Angola où il n'a plus aucun contact familial.

Ben ABOUBAKAR :

Arrivé mineur en France en 2012 après un long voyage à partir du Cameroun où ses 2 parents sont décédés, pris en charge jusqu'à présent par l'ASE, il a effectué une formation en un an au CEPAJ où il a obtenu une première qualification professionnelle. Il a reçu une 1ère OQTF confirmée par le TA, car il ne pouvait pas prouver le décès de ses parents (!). Il a été  arrêté comme César et Ali dans une gare ; il devait effectuer sa rentrée au LP Cuzin à Caluire....

Maintenant, il a la preuve qui lui manquait : il devrait gagner son appel !

 

 

Publié dans Politique

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