En manque de spirituel humain
Dans les années 80, j’ai suivi quelques cours d’économie. Une façon d’en connaître les rudiments. Gilbert Blardonne, fondateur à Lyon du centre Croissance des jeunes nations, dans la ligne des Chroniques sociales (Joseph Folliet), enseignait qu’il importait d’augmenter la taille du gâteau. On parlait de développement, de croissance, de progrès (les 30 glorieuses). Et Gilbert Blardonne soutenait que plus les pays industrialisés produisaient, plus augmentait la part disponible à distribuer. Plus le gâteau est gros, mieux on peut le distribuer. Mais, a-t-on vu une distribution équitable ? Depuis le temps, on devrait comprendre l’égoïsme fondamental de l’Occident industrialisé. La théorie est peut-être bonne, la réalité, autre.
Une majorité de Français, en suivant Nicolas Sarkozy, ont choisi de travailler plus afin de gagner plus. « Le peuple français s’est exprimé. Il a choisi de rompre avec les idées, les habitudes et les comportements du passé. Je veux réhabiliter le travail, l’autorité, la morale, le respect, le mérite. Je veux remettre à l’honneur la nation et l’identité nationale. Je veux rendre aux Français la fierté d’être Français. Je veux en finir avec la repentance qui est une forme de haine de soi, et la concurrence des mémoires qui nourrit la haine des autres ».
Mais, pour moi, la question demeure. L’économie est-elle au service de la « maison » ou du capital ?
Je n’ai jamais constaté que les personnes qui augmentent la taille du gâteau aient choisi de le partager. Alors, pourquoi travailler à augmenter la production si ce n’est que pour soi. Quand arrive le moment où il n’est plus possible de consommer, que faire du reste ? puisque nous n’avons pas été éduqués au partage.
Les valeurs fondamentales de solidarité, de fraternité, d’amitié, de justice semblent ignorées. En effet, il ne suffit pas de faire du social pour pallier aux dégâts du progrès.
Autrement dit, attachée à ses désirs d’enrichissements interne, à ses idées de concurrence, je pense que « la France » de ce jour, montre un idéal qui se limite à son assiette. Voilà notre souci majoritaire : qu’est-ce que je vais pouvoir y mettre. Matérialisme.
Seul le repos, l’interruption du travail qui offre un temps de réflexion possible est l’attitude positive.
Idéalisme, va-t-on répondre. Non, force du spirituel.
La pensée philosophique, métaphysique, la sagesse humaine quoi, devrait être le champ de notre réflexion. Pourquoi l’homme ne partage-t-il pas ? Il lui manque une visée qui le porte au sommet de la grandeur humaine, l’homme de toute la Terre.
Une majorité de Français, en suivant Nicolas Sarkozy, ont choisi de travailler plus afin de gagner plus. « Le peuple français s’est exprimé. Il a choisi de rompre avec les idées, les habitudes et les comportements du passé. Je veux réhabiliter le travail, l’autorité, la morale, le respect, le mérite. Je veux remettre à l’honneur la nation et l’identité nationale. Je veux rendre aux Français la fierté d’être Français. Je veux en finir avec la repentance qui est une forme de haine de soi, et la concurrence des mémoires qui nourrit la haine des autres ».
Mais, pour moi, la question demeure. L’économie est-elle au service de la « maison » ou du capital ?
Je n’ai jamais constaté que les personnes qui augmentent la taille du gâteau aient choisi de le partager. Alors, pourquoi travailler à augmenter la production si ce n’est que pour soi. Quand arrive le moment où il n’est plus possible de consommer, que faire du reste ? puisque nous n’avons pas été éduqués au partage.
Les valeurs fondamentales de solidarité, de fraternité, d’amitié, de justice semblent ignorées. En effet, il ne suffit pas de faire du social pour pallier aux dégâts du progrès.
Autrement dit, attachée à ses désirs d’enrichissements interne, à ses idées de concurrence, je pense que « la France » de ce jour, montre un idéal qui se limite à son assiette. Voilà notre souci majoritaire : qu’est-ce que je vais pouvoir y mettre. Matérialisme.
Seul le repos, l’interruption du travail qui offre un temps de réflexion possible est l’attitude positive.
Idéalisme, va-t-on répondre. Non, force du spirituel.
La pensée philosophique, métaphysique, la sagesse humaine quoi, devrait être le champ de notre réflexion. Pourquoi l’homme ne partage-t-il pas ? Il lui manque une visée qui le porte au sommet de la grandeur humaine, l’homme de toute la Terre.