L’Eglise surtout, a-t-il insisté, doit «mettre en pratique la solidarité» par «de nouvelles façons d’accueillir les immigrés, les demandeurs d’asile, les réfugiés
«L’hospitalité est la marque de fabrique de l’Eglise», a déclaré le cardinal Veglio en ouverture de la XXe session plénière du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, ce matin au Vatican.
mercredi 12 juin, 18 h 30
5ème anniversaire des cercles de Silence à Lyon
Après les foules dans les rues
face au mariage,
soyons nombreux avec les
"sans papier" sans toit
Place des Terreaux - LYON, 69001
12 juin 2013 :
18h30 - chorale des sans pap’Yé
19h - silence jusqu’à 20 h
20h - repas tiré du sac à St Polycarpe
21h30 - Jean Marc Le Bihan à St Polycarpe
Jésus-Christ dans l’étranger
« Vivre sans domicile est un obstacle à la stabilité et aux liens dans la vie des personnes », a fait observer le cardinal, soulignant que « gouvernants, ONG, tous ont le devoir de se sentir impliqués dans les questions qui touchent les personnes déracinées ».
L’Eglise surtout, a-t-il insisté, doit « mettre en pratique la solidarité » par « de nouvelles façons d’accueillir les immigrés, les demandeurs d’asile, les réfugiés… » afin de demeurer fidèle « à Jésus-Christ, étranger parmi nous ».
Mgr Kalathiparambil a fait quant à lui le point sur les avancées et les actions du dicastère depuis la dernière session plénière (2010).
Enfin, le P. Bentoglio a donné un compte-rendu, continent par continent, sur la situation des migrations et la sollicitude de l’Eglise à cet égard, d’après des rapports envoyés par des Conférences épiscopales du monde entier.
Il a souligné la nécessité d’une continuelle mise à jour à ce sujet : « le visage du monde continue à changer », a-t-il fait observer, rappelant aussi que ceux qui « vivent en condition de mobilité humaine », peuvent aussi être « protagonistes de l’annonce de l’Evangile au monde moderne ».
Travailler avec les personnes déplacées questionne toujours la société et l’Église. C’est un acte prophétique. Une communauté ecclésiale qui exprime sa solidarité aux étrangers est un signe de contradiction, surtout lorsque les sociétés sont hostiles aux personnes accueillies. Cela impose de repenser les priorités et nous conduit à nous poser deux questions : voyons-nous le Christ en eux ? Et le voient-ils en nous ? »
Cardinal Antonio Maria Vegliò: «L’Eglise est le défenseur des immigrants, des réfugiés»