Ce jeune homme a dit la Vérité, il doit être exécuté
Durant la Deuxième Guerre mondiale, beaucoup de civils se trouvaient sur les routes pour fuir le danger des bombardements. Comment les familles du nord de la France étaient-elles accueillies par celle du sud ? Il me plairait de lire l’histoire de cette époque pour découvrir de quel accueil les réfugiés d’alors ont bénéficié. Étaient-ils rejetés comme à Vesrovres où des habitants ne veulent aucun migrant ?
Il me semble que les situations se ressemblent et que l’on aurait beaucoup à gagner que de profiter des leçons de l’Histoire. J’ai trouvé une étude sur la toile, Les exils français en Espagne pendant la seconde guerre mondiale 1940-1945, qui mérite d’être lue.
Ceci dit, j’en reviens à une conviction que je n’arrive pas à oublier : les gouvernants ne souhaitent pas atteindre la racine des problèmes. On cherche des compromis, des solutions, des arrangements où, les plus puissants arrivent à imposer leur point de vue afin que, dans leur mode de vie, rien ne change. En Europe, les maîtres du lieu ne veulent que la croissance de leur PIB, le maintien de leurs positions ; ils promettent, mais ne s’organisent pas pour que les promesses se concrétisent. La solidarité humaine, fraternelle universelle n’existe pas. Le souvenir que des personnes durent fuir leur ville pour se protéger de l’envahisseur n’imprègne pas les décisions. Se rappeler les déportés des guerres mondiales historiques ne corrige pas les décisions actuellement prises.
Pourtant, nos parents, nos arrières grands-parents se sont trouvés dans une situation semblable à celle que nous voyons aujourd’hui ou en eu la connaissance : prisonniers dans un centre d’accueil qui devient centre de rétention ; refus de voir s’établir dans sa commune un centre d’accueil.
Nous savons que le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés se retire des hotspots devenus des centres de rétention en Grèce (la Photo : Un camp de migrants à Idomeni en Grèce, le 21 mars 2016 Photo LOUISA GOULIAMAKI. AFP). Ici, plus d’information. Voir le parallèle avec l’Espagne des années 40-45.
Nous découvrons qu’à Verosvres, Saône et Loire, des villageois s’opposent à l’établissement d’un centre d’accueil de migrants.
Vendredi-Saint.
C’est bien parce que notre Dieu est l’Argent et que la parole des prêtres du PIB est sacrément intouchable, que nous demeurons aveugles malgré tout ce que l’on voit et sait. Surtout, ne cherchons pas à comprendre pourquoi naissent de jeunes terroristes. On sympathiserait avec eux et on déstabiliserait la société inhumaine actuelle en mettant le doigt là où cela fait mal. On indiquerait que la misère, la pauvreté et la détresse au Moyen-Orient proviennent de la présence et des modes de gouvernement de l’Europe traitant la chute de l’Empire ottoman.
Croissance, argent, pétrole… commandent des relations stratégiques avec l’Arabie Saoudite qui transforment en hypocrites ceux qui s’interrogent sur l’attribution de la Légion d’honneur au prince héritier de royaume Mohamed ben Nayef.
Au risque de me faire accuser de concordisme, je lie ma réflexion à ma méditation en ce jour où le Christ a connu le maximum de cet aveuglement politique. Relisons le complot contre Jésus, Jean 11, 45ss
Beaucoup de Juifs, parmi ceux qui étaient venus chez Marie et avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. Mais quelques-uns d'entre eux allèrent trouver les Pharisiens et leur racontèrent ce que Jésus avait fait. Les chefs des prêtres et les Pharisiens réunirent alors le Conseil supérieur et dirent : « Qu'allons-nous faire ? Car cet homme réalise beaucoup de signes miraculeux ! Si nous le laissons agir ainsi, tous croiront en lui, puis les autorités romaines interviendront et détruiront notre temple et notre nation ! » L'un d'entre eux, nommé Caïphe, qui était grand-prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n'y comprenez rien ! Ne saisissez-vous pas qu'il est de votre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple et qu'ainsi la nation entière ne soit pas détruite ? » Or, ce n'est pas de lui-même qu'il disait cela ; mais, comme il était grand-prêtre cette année-là, il prophétisait que Jésus devait mourir pour la nation juive, et non seulement pour cette nation, mais aussi pour rassembler en un seul corps tous les enfants de Dieu dispersés. Dès ce jour-là, les autorités juives décidèrent de faire mourir Jésus. C'est pourquoi Jésus cessa d'aller et venir en public parmi les Juifs. Il se rendit dans une région voisine du désert, dans une localité appelée Éfraïm, où il resta avec ses disciples.
La fête juive de la Pâque était proche, et beaucoup de gens du pays se rendirent à Jérusalem pour se purifier avant cette fête. Ils cherchaient Jésus et, alors qu'ils se tenaient dans le temple, ils se demandaient les uns aux autres : « Qu'en pensez-vous ? Viendra-t-il à la fête ou non ? » Les chefs des prêtres et les Pharisiens avaient ordonné que si quelqu'un savait où était Jésus, il devait les avertir, afin qu'on puisse l'arrêter.
Ecoutons : La Vérité ! Guy Béart