Quelques femmes vont aider Antoine Chevrier. Ainsi, avec Marie Boisson sont nées les sœurs du Prado

Publié le par Michel Durand

Quelques femmes vont aider Antoine Chevrier. Ainsi, avec Marie Boisson sont nées les sœurs du PradoQuelques femmes vont aider Antoine Chevrier. Ainsi, avec Marie Boisson sont nées les sœurs du Prado

- Marie Boisson, cofondatrice du Prado, première responsable des sœurs pradosiennes

Antoine Chevrier, prêtre du diocèse de Lyon, habituellement appelé Père Chevrier, est envoyé à la Guillotière, à la paroisse Saint André. 

Il se lie à cette population et voit de ses propres yeux la situation de pauvreté dans laquelle elle vit.
C'est la nuit de Noël 1856 qu'est né le Prado.
Alors qu'il prie devant la crèche, méditant sur la pauvreté de Jésus Christ et son amour pour les hommes, il reçoit une lumière particulière qui bouleverse toute sa vie.
Il dira lui-même : 
"Alors je me suis décidé à suivre Jésus Christ de plus près, pour me rendre plus capable de travailler efficacement au salut des hommes."
Il choisit de vivre simplement, d'aimer les pauvres, de former des jeunes, des apôtres au cœur de la vie quotidienne.
C'est à partir de là qu'est née la famille du Prado : prêtres, sœurs, frères, diacres, laïcs consacrés et laïcs.
Dans un premier temps, le Père Chevrier va rejoindre un laïc, Camille Rambaud, qui crée la "Cité de l'Enfant Jésus" pour accueillir des familles en détresse, ou sans toit.
Le Père Chevrier y fait le catéchisme avec Pierre, Amélie et Marie Boisson.
Mais cela devient de plus en plus difficile : "Le Père sentait que Dieu lui demandait des âmes et non des bâtiments".

Mais pourquoi ce nom : Prado ?
Le Père Chevrier cherche un local pour accueillir des enfants et des ados, leur apprendre à lire et à écrire et les préparer à leur première communion.
Sur le Bal du Prado il voit une pancarte : "A vendre ou à louer".
Avec l'aide d'un ami prêtre, il loue puis achète ce bal; le transforme en chapelle, dortoirs... et accueille les enfants.
Quelques femmes vont l'aider. Ainsi sont nées les sœurs du Prado. Parmi elles, Marie Boisson, qui deviendra la première responsable des sœurs du Prado.

Publié dans Eglise, Prado, évangile

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