Nous aider les uns les autres à raviver le don de Dieu. Moi, dit Dieu, si je crois en l’homme, c’est que je sais mieux que personne, la puissance de l’Amour

Publié le par Michel Durand

Nous aider les uns les autres à raviver le don de Dieu. Moi, dit Dieu, si je crois en l’homme, c’est que je sais mieux que personne, la puissance de l’Amour

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Le Prado de Belgique et le Prado du Nord de la France ont entrepris des rencontres communes. Ainsi, cette année, les laïcs de Belgique sont venus à la retraite des laïcs du Prado Nord-Pas-de-Calais de Blangy.
Cécile, Jacques, Thérèse nous disent comment ils ont vécus ce temps.

 

« Moi, dit Dieu, si je crois en l’homme,

c’est que je sais mieux que personne,

la puissance de l’Amour ».

 

L’été est caniculaire…

Et pourtant, nous voici une vingtaine réunis autour de la Parole !

 

Bruno nous invite à nous rafraîchir, avec le pape François, à la source des Béatitudes : « Espérance pour les hommes. »

Invitation à écouter Dieu parce que « personne n’est plus bavard que Dieu !....Dieu parle sans cesse à nos cœurs.  Il parle parce que c’est par sa parole qu’Il nous donne vie…c’est par sa parole qu’Il nous crée… »

Des moments d’amitié partagée, des fous rires, de la détente, des temps de solitude, des enseignements, de l’étude d’Evangile et des mises en commun : la voix de Dieu résonne en nous, nous donne vie.

 

François nous dit « Nous voici enveloppés d’une nuée de témoins : la troupe des saints de Dieu me protège, me soutient et me porte»

La transmission, la foi de nos grands-mères (Timothée 2), pouvoir lâcher les vieilles choses

« Le génie féminin est indispensable pour refléter la sainteté de Dieu, soutenir et transformer des familles et des communautés par la puissance de son témoignage. »

 

L’Amour est l’ingrédient essentiel :

Nous avons tous en nous une part du Royaume de Dieu, une part de sainteté : tout est grâce, tout est cadeau, tout est don !

« Qui nous séparera de l’Amour du Christ ?

Malgré tout le négatif qui envahit nos vies, rien ne pourra tuer la vie qui est en nous, cette force puissante de l’amour de dieu ; ce lien invisible, infiniment petit déposé au plus profond du secret de l’homme.

 

La Foi se vit dans l’incarnation, dans notre vie propre, là où nous sommes plantés : je suis moi, unique, dans mon humanité, appelée à la sainteté. Toute vie humaine est comme un prisme avec beaucoup de facettes.

Pour combattre, nous avons besoin d’être enracinés : n’ayez pas peur…Il sera vainqueur de nos détresses.

Nous sommes les grands vainqueurs et rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu, RIEN

C’est grand, c’est fort, on ne peut que louer Dieu et se prêter à l’Esprit-Saint !

 

Avec Jésus, le monde est renversé : Il nous entraîne vers un autre style de vie, provoque un changement.

 

Il est en route, il va à la rencontre des gens. Il entre dans les maisons, il va au plus intime, remet les choses en place.

 

Il monte sur la montagne- lieu de la parole, de la rencontre et de la prière-

où il s’assied, enseigne, interpelle : « vous êtes le sel de la terre

 

«  Vous êtes la lumière du monde »

 

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Il annonce une manière d’être au service…

Le sel donne du goût et cela change tout, le sel de la terre : nous mettons du goût par l’écoute…Il ouvre la bouche, libère la parole, enseigne les foules

Jésus s’adresse à tout le peuple,

Jésus s’émerveille en posant son regard sur la foule : il a vu des pauvres de cœur, des femmes et des hommes remplis de douceur et de tendresse.

 

Jésus propose la douceur : il est l’Agneau de Dieu, sa douceur, sa tendresse (Galates 5)

« Savoir pleurer avec les autres, c’est cela la sainteté »

Il est descendu aux enfers, il « arsaque » nos misères : magnifique espérance…

Il nous invite à ne pas dissimuler les conflits, mais à les transformer : devenons des femmes et des hommes de paix.

 

Il nous fait confiance.

 

Chevrier voulait : « former des apôtres pauvres pour les pauvres ».

Il invite à travailler à devenir des saints  (L 1868), à « mettre à profit la grâce de Dieu et ne juger personne »

 

Le pape François nous dit : « les richesses ne garantissent rien, elles encombrent tout ».

Il nous invite à accueillir les béatitudes avec une ouverture sincère : « c’est reconnaître en elles un être humain doté de la même dignité que moi, une créature infiniment aimée par le Père, une image de Dieu, un frère racheté par Jésus-Christ. C’est cela être chrétien. Comment peut-on comprendre la sainteté en dehors de cette reconnaissance vivante de la dignité de tout être humain ? »

 

Jésus nous ouvre à la vie que chacun doit vivre ; nous avons la liberté de modifier l’héritage reçu… d’aller au large !

A travers les personnes que nous rencontrons, il y a Celui qui nous a devancés :

Il me demande de trier aujourd’hui, de choisir : « Seigneur, aide-moi à trouver l’essentiel dans ma vie, ce qui me fera avancer vers Toi.  Parfois, tu me porteras, comme une mère porte son enfant.  Pourrais-je l’accepter ? »

 

François nous propose 6 axes pour vivre la sainteté :

  • Soyons centrés solidement sur Dieu : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Saint Paul)
  • Essayer d’être vainqueur du mal contre le bien
    • Imiter le Christ qui s’humilie
    • Être capable de faire silence devant les défauts de nos frères… comment nous   mettre en relation avec  la vie actuelle ?
    • Comment passer du négatif vers le positif ? Devenir avide de trouver le positif, même dans le négatif…devenir des saints.
    • Le saint doit être capable de vivre joyeux avec le sens de l’humour,  mettre la joie du Christ dans sa vie
  • Le saint est audacieux, rempli d’enthousiasme, de ferveur : il n’y a rien de pire que l’accoutumance
  • Refuser l’isolement : aller voir à la porte d’à côté : c’est la dynamique d’un peuple, découvrir tout un Nouveau Monde… c’est un choix
  • Le saint est un priant : il dialogue avec le Seigneur : fais-le exister dans ta vie et il existera jusqu’à ce qu’il devienne une évidence.  Entretenir le désir de Dieu, entretenir un commerce intime avec lui !
  • L’Eucharistie

 

La béatitude de l’homme : c’est sa participation à la gloire de Dieu, apprendre le beau, passer à la flamme du Saint-Esprit !

 

Dire merci nous met en mouvement.

 

Durant ces quelques jours, nous avons « frèré» (Fr. Garignon): nous avons connu le bonheur d’être ensemble ; nous nous sommes frayés un passage, un raccourci vers la paix.

 

Cécile, Jacques, Thérèse

 

Publié dans Eglise, Témoignage, évangile, Prado

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