Homélie de la Pentecôte, 23 mai 2010

Publié le par Michel Durand

Extrait 1 : l'Esprit ne peut souffler dans la violence

Le 18 mai des militants contre l’homophobie ont manifesté leur opinion par une embrassade géante devant la cathédrale. ...

Le Progrès écrit : « Si les défenseurs des homosexuels ont quitté rapidement les lieux, de jeunes catholiques et des militants proches de l'extrême droite ont, pour la plupart, opposé une forte résistance. Les CRS et gendarmes mobiles les ont délogés par la force du parvis de la cathédrale, avant de tirer plusieurs grenades lacrymogènes dans la rue Saint-Jean pour les éloigner ». L’Esprit ne peut pas être, à mon avis, dans ce violent rapport de force où l’attention à la personne est complètement oubliée. La violence des propos, la haine d’autrui, la condamnation des personnes maintiennent dans l’obscurité.  Voir ici.

Ou ici, en bas de page : Vidéo "Le Progrès". TLM

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Extrait 2 : l'Esprit souffle dans l'amitié et le respect.

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À l’issue de la messe, le pot de l’amitié offre la possibilité de s’exprimer. « C’est au cours d’une de ces rencontres, témoigne une épouse, que mon mari a fait la connaissance d’un voisin. L’un et l’autre ont la passion du modélisme, du modèle réduit. Ils se sont invités à l’apéritif pour parler de leur passion. Mais ils ont échangé aussi sur d’autres sujets plus essentiels ». Une sympathie s’installa. Devenue amicale la relation se fit fraternelle. C’est en elle que l’Esprit se manifeste. La liberté de chacun étant préservée, le Seigneur ressuscité peut manifester sa présence avec la phrase : ma paix soit avec toi... tu me fais confiance, alors tu seras sauvé.

L’Église s’est construite à partir de cette petite rencontre sans prétention où un pot d’amitié donna l’occasion de faire connaissance.

 

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Publié dans Eglise

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