"Il nous faut sortir… vers les périphéries de l’existence, là où l’existence des personnes est mise au rebut"

Publié le par Michel Durand

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Les enseignants d'Henri-Barbusse, qui ont reçu le soutien de l'école Courcelles, ont menacé de durcir le mouvement, notamment en faisant grève à partir de lundi si les autorités ne réagissaient pas d'ici là. Pour rappel, cinq enfants de 13 ans, 11 ans, 6 ans et des jumeaux de 4 ans sont au coeur de ce combat qui a débuté par une première nuit passée dans le collège en fin de semaine. Voir ici la suite.

 

Vaulx-en-Velin : deux familles de sans-abri dorment au collège. Lire Ici.

 

Aller à la recherche de ce qui est perdu, de celui qui est perdu, qui se perd…. n’est-ce pas se glisser dans les pas de Christ ? Depuis quelque temps, dans notre communauté, parce que bousculé par les personnes que l’on rencontre, nous réfléchissons sur l’accueil de l’inconnu. L’évêque de Rome François souvent nous y invite. Je le cite en modifiant quelque peu ses phrases pour nous les approprier :

 

Voici trois éléments-clefs au sujet de la charité. Premièrement, il nous faut sortir… vers les périphéries de l’existence, là où l’existence des personnes est mise au rebut. Nous savons bien que nous sommes dans un système mondain et paganisé : il y a ceux qui ont leur place et ceux qui sont de trop ; ceux qui ne conviennent pas au système sont de trop, et ceux qui sont de trop sont mis au rebut. Voilà où se trouvent les frontières existentielles et voilà où il nous faut aller. Non pas vers ceux qui vont bien, qui ont tout ce qu’il faut, ceux auxquels il ne manque rien, mais vers les limites de l’existence ».

Dans  notre quartier, nous avons de quoi faire. Et il me semble que c’est un des éléments de la méditation que nous souhaitons pour cette année.

Pour entendre ou lire toute l'homélie de ce jour à Lyon St Polycarpe, c'est ici.

Publié dans Eglise

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