La vérité de l’engagement du chrétien qui interroge les pratiques économiques, politiques provient de son attachement au Christ Bon Pasteur
Comme toujours l’homélie que j’ai prononcée ce jour au ras du sol, parmi les fidèles du Christ (dont j’essaye également d’être) est audible, avec son texte, sur le site de la communauté lyonnaise de St-Polycarpe des pentes de la croix-rousse. Dans ma méditation, j’ai ainsi essayé de concrétiser la proclamation de l’Evangile de ce jour :
Très souvent on emploie les expressions gauche – droite pour signifier les engagements humains dans la société. Et il est bon que nous soyons au clair avec ces catégories, assurément nécessaires dans la situation actuelle, car nous sommes appelés, par exemple, à nous prononcer pour les élections au parlement européen. « Les élections du Parlement européen, ou élections européennes, écrit wikimedia, sont des élections multinationales destinées à élire les délégations de députés du Parlement européen pour des mandats quinquennaux fixes »Va-t-on dire que le candidat chrétien est de gauche, ou de droite, ou du centre, alors qu’il doit se situer selon le vocabulaire usuel pour gagner en efficacité ? Non, on ne devrait parler ainsi, car dans la ligne de son baptême, le militant est avant tout à la suite du Christ. La vérité de son engagement qui interroge les pratiques économiques, politiques, sociales provient essentiellement de son attachement au Christ Bon Pasteur. Il se recommande du Ressuscité et non de quelques valeurs abstraites, par exemple de Dieu*. On ne connaît Dieu que par le Christ.
Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ? (Jean 14,8-9)
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* Voir ce que dit Justin (2è s) sur la non connaissance de Dieu :
Car personne n’est capable d’attribuer un nom au Dieu qui est au-dessus de toute parole, et si quelqu’un ose prétendre qu’il en a un, il est atteint d’une folie mortelle. Ces mots : Père, Dieu, Créateur, Seigneur et Maître ne sont pas des noms, mais des appellations motivées par ses bienfaits et par ses œuvres. Le mot Dieu n’est pas un nom, mais une approximation naturelle à l’homme pour désigner une chose inexplicable.
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