Temps d’Avent : se préparer à recevoir en soi, le Verbe, la Parole de Dieu –créateur de toute chose- qui désire parler à tout homme

Publié le par Michel Durand

Le baptême du Christ. Mosaïque de la coupole du Baptistère des Orthodoxes. Ravenne. Fin du Ve siècle.

Le baptême du Christ. Mosaïque de la coupole du Baptistère des Orthodoxes. Ravenne. Fin du Ve siècle.

La réception du Verbe impose notre conversion, c’est-à-dire que nous devons nous retourner, désencombrer l’esprit, créer en notre « âme » un vide pour que la pensée divine trouve de la place libre.

Dans mon message précédent (voir ici) je signifiais mon regret d’avoir trop parlé, ne laissant pas ainsi, la place à l’échange propre au partage d’Évangile à l’école d’Antoine Chevrier. Aujourd’hui, je pense que les deux rencontres précédentes, les évangiles des deux premiers dimanches de l’Avent, ont été proposées par l’Église pour nous mettre en situation d’accueil de la Parole de ce jour, évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1, 6-8 ; 19-28. En effet, nous avons été tout d’abord invités à assumer l’attitude du veilleur ; demeurer attentif à ce qui arrive. Puis nous avons découvert Jean, celui qui demande un acte de retournement vers une vie juste, conforme à la pensée divine, acte sincère qui sera publiquement signifié par le baptême dans l’eau. Enfin, nous entrons avec Jean l’évangéliste plus à fond dans l’intimité du Baptiste. Qui est-il ?

- Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas… Celui (Dieu créateur) qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : “Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.

Veillons, soyons vigilants afin de percevoir en nous et autour de nous Celui qui nous plonge (baptise) dans l’Esprit. Assurément, nous avons plein de choses à dire, à partager.

Dans un groupe de lecture de l’Évangile à la façon d’Antoine Chevrier, nous échangeons de manière simple et naturelle. Nous accueillons les petites lumières reçues par chacun de l’Esprit Saint. Avec l’Évangile, nous cherchons à « lire Dieu dans nos vies » en suivant un chemin en cinq étapes.

1 – Disposer nos cœurs
Nous croyons que Jésus-Christ est vivant et qu’il peut nous parler aujourd’hui par l’Évangile.
Nous demandons à l’Esprit Saint de nous rendre capables de mieux connaître Jésus en écoutant sa Parole de paix, de vie, de bonheur.

2 – Lire le texte d’évangile choisi
Le lire à haute voix, lentement, en goutant chaque mot. C’est une parole vivante, écrite pour être entendue plus que lue avec seulement les yeux. Pénétrant en nous par nos oreilles, elle atteint toutes les parties du corps.
Ensuite, relire silencieusement individuellement, crayon en mains pour noter ce qui me touche vraiment en profondeur. On parle alors de méditation.

3 – Étudier Jésus-Christ
Chacun prend un petit temps personnel :
Qu’est-ce que je découvre de la personne de Jésus – ses actions, ses paroles, ses attitudes…
Comment réagissent les autres personnages autour de Jésus ?
Dans ce texte, que vient nous dire Jésus aujourd’hui sur Dieu ? Sur notre vie ? Sur le monde ?

4 – Partager nos lumières
Nous nous communiquons simplement, les uns aux autres les petites lumières de foi que nous avons reçues… Et nous nous aidons à mieux percevoir comment Dieu est présent dans notre vie.

5 – Dire merci à Dieu
Chacun peut exprimer ce qu’il retient du partage, sous la forme d’une prière toute simple de remerciement.

 

Antoine Chevrier et l'étude de l'Evangile (après l'inévitable pub)

Publié dans évangile, Témoignage

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