Il n’y a pas de raisons valables qui empêchent aux femmes de donner aux fidèles chrétiens le précieux corps eucharistique du Christ. Pourtant

Publié le par Michel Durand

Il n’y a pas de raisons valables qui empêchent aux femmes de donner aux fidèles chrétiens le précieux corps eucharistique du Christ. Pourtant

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Le comité de rédaction de la revue de la famille du Prado, Quelqu’un parmi nous, vient de boucler le numéro 241 qui traite de ce thème : La place des femmes dans l’Église toujours en débat.

 

En voici l’éditorial : la place des femmes

 

Voilà un thème qui semblerait appartenir au siècle dernier. Et pourtant, ne faut-il pas encore se poser la question de la place des femmes dans l’Église quand on entend des prêtres dirent : « pour donner la communion, je ne veux que des hommes » 1. Ainsi, un curé d’une importante paroisse du 15e arrondissement de Paris fait le choix de « ne demander qu’à des hommes de donner la communion, pour souligner la masculinité du Christ, qui se donne à l’Église son épouse. Ce qui fonde la masculinité, c’est de donner, tandis que ce qui fonde la féminité, c’est de recevoir ». Où sont les fondements évangéliques, théologiques de telles prises de position ?

Ce numéro de Quelqu’un parmi nous n’a pas la mission de répondre frontalement à la question. Seulement, les divers témoignages apportés donnent une orientation permettant d’alimenter la réflexion à tous les niveaux. Réflexion que nous sommes tous invités, masculins et féminins, à soutenir autant par la pratique quotidienne, concrète que par les paroles.

Lisons le droit de l’Église. Le code de droit canonique dit : « Par défaut de ministres, les laïcs peuvent suppléer à certaines fonctions, à savoir exercer le ministère de la parole, présider les prières liturgiques, conférer le baptême et distribuer la sainte communion » (Canon 230). Où est-il précisé que « laïcs » ne s’entend que pour les fidèles masculins ? Les dames, fidèles laïques seraient-elles exclues de tout service ecclésial ? Nullement ! Et nous nous permettons de l’affirmer même si, dans certaines paroisses; seuls les garçons peuvent être enfants de chœur (servants d’autel) alors que les filles, loin de l’autel (le sanctuaire de l’eucharistie), sont désignées comme « servantes d’assemblée ».

Assurément, le débat doit se prolonger au-delà de ce numéro et déjà nous vous invitons à le poursuivre en nous écrivant.

Comme d’habitude, nous publions dans ce n°241, des prolongements des thèmes précédents et nous donnons des nouvelles, des témoignages de membres de la famille pradosienne.

Michel Durand, comité de rédaction.

 

1) La Croix 6/01/2020

 

 

Après avoir relu l’épreuve soumise à l’ultime correction, une membre du comité m’a adressé son commentaire : « Parfait, la revue est prête pour être imprimée. Je pense que dans ma paroisse [lyonnaise, NDLR], je ne verrai jamais la communion donnée par une femme, cela n'est même pas imaginé ! 

De même que les petites filles resteront sagement loin des servants d’hôtel ».

 

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