Chaque communauté de fidèles promeut des propositions qui permettent à chacun de contribuer à l’une de ses fonctions : liturgie, catéchèse, charité
Elle promeut cela en ce monde
Le sociologue italien, Luca Ricolfi propose une définition originale de la réalité actuelle de l'Italie, (de l’Occident), celle d'une « société seigneuriale de masse ». Nous partirons de cette lecture pour esquisser les traits essentiels d'une pastorale missionnaire « du peuple ».
(…)
Ricolfi, fonde de cette analyse sur trois facteurs essentiels, le nombre de citoyens au chômage a largement dépassé le nombre de citoyens qui travaillent ; l'accès à une consommation aisée a atteint une grande partie de la population ; l'économie est entrée dans la stagnation et la productivité est au point mort depuis 20 ans. Voir p. 222-226… de l’ouvrage : l’Église c’est nous.
Et, page 242
« Les propositions recueillies jusqu'ici poussent la réflexion vers des chemins peut-être moins fréquentés et, en ce sens, moins sûrs, mais, face au risque toujours croissant de marginalisation que connaît l'Église, nous pensons qu'il est utile et nécessaire de promouvoir une certaine innovation, surtout face à l'évolution sociologique que nous avons détectée. Les développements contenus dans ces quelques pages se sont concentrés sur la restructuration communautaire, comme condition nécessaire à une évangélisation adaptée au contexte actuel, c'est-à-dire toujours en considérant que la communauté ecclésiale est le sujet fondamental de l'annonce. Mais il est maintenant nécessaire de préciser, en référence à la communauté elle-même, comment se configure l'action pastorale qui préside à l'œuvre d'évangélisation : l'activité missionnaire ».
Ce sera le propos de la prochaine rencontre. Et je me dis qu’il serait fructueux qu’un « laboratoire » se mette en place pour que l’Église catholique sorte enfin de son enfermement sur elle-même.