Le critère qui tranchera en vérité sera, comme toujours en pareil cas, son témoignage de sainteté dans l’exercice de son ministère

Publié le par Michel Durand

Sarah Mullally prononce un discours dans le chœur de la cathédrale de Cantorbéry, dans le Kent, à la suite de l’annonce de sa nomination comme 106ᵉ archevêque de Cantorbéry, le vendredi 3 octobre 2025 © Gareth Fuller/AP/SIPA

Sarah Mullally prononce un discours dans le chœur de la cathédrale de Cantorbéry, dans le Kent, à la suite de l’annonce de sa nomination comme 106ᵉ archevêque de Cantorbéry, le vendredi 3 octobre 2025 © Gareth Fuller/AP/SIPA

Source de la photo

 

 

 

Cette page est tout simplement à situer dans la réflexion de Gilbert Clavel.

 

Voir ici

 

 

Et ici

Cheffe de l’Église d’Angleterre

 

 

La nomination de Sarah Mullally à la tête de l’Église d’Angleterre est historique.

 

Les services du premier ministre britannique ont annoncé le vendredi 3 octobre la nomination de Sarah Mullally comme archevêque de Canterbury à la tête de l’Église d’Angleterre et d’une communion plus large d’Églises réparties dans 165 pays, réunissant près de 110 millions de fidèles.

Malgré ces apparences politiques, cette nomination est un moment religieux, au sens fort du terme, porté par la foi. Comme Sarah Mullally l’a confessé lors de sa première prise de parole, il s’agit de « suivre le Christ ». En désignant à ce poste une femme pour la première fois, l’Église d’Angleterre se met au service de la volonté de Dieu telle qu’elle l’a discernée. On comprend alors l’importance de l’événement à l’échelle du christianisme, où de nombreuses Églises, au premier rang desquelles les Églises catholique et orthodoxes, n’admettent pas les femmes comme ministres ordonnés.

Fidélité, sagesse ou erreur, la nomination de Sarah Mullally est un signe aujourd’hui, à chaud, controversé. Le critère qui tranchera en vérité sera, comme toujours en pareil cas, son témoignage de sainteté dans l’exercice de son ministère. Infirmière de formation, haute fonctionnaire dans le service de santé britannique, mère de famille et première évêque de Londres, « irréprochable, raisonnable, capable d’enseigner » selon la formule de saint Paul, sensible aux réalités sociales, Sarah Mullally a tout de la fidèle de l’Évangile et de l’apôtre. God save Sarah !

 

Éditorial d’Arnaud Alibert, La Croix, 6 octobre 2025

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article