refuser une alimentation par des moyens artificielle quand il n'y a plus d'espoir de vie est-ce de l'euthanasie passive ?
La congrégation pour la doctrine de la foi (Eglise romaine) vient de se
prononcer pour le maintien de l’alimentation par voie artificielle de malades en état végétatif. Selon le titre du quotidien « La Croix », Rome s’oppose à l’alimentation de malades en état
végétatif.
On remarque en lisant ce document qu’il y a de nombreuses nuances. Et, dans l’enchevêtrement des motivations ou des situations peut-être que chacun trouvera la « doctrine » qui correspond à son point de vue. Pourtant, il me semble que ce texte, écrit pour des européens, court le risque de maintenir la division entre pays pauvres et pays riches : maintenir l’ alimentation artificielle de personnes dont on ne voit pas la guérison possible risque d’être dans les pays pauvres une charge insupportable. Cela priverait de soins d’autres patients moins malades. Dans ce cas, on peut s’abstenir de nourrir artificiellement.
Pourquoi deux poids, deux mesures ? Riches et pauvres devant la mort ne sont-ils pas égaux ?
Personnellement, je pense que l’on devrait mettre en œuvre, à ce niveau au moins, une forme d’égalité. Si, à cause de l’âge et de la maladie, il n’y a plus d’espoir que je mène une vie normale. Si je suis dans un coma irréversible, ne pouvant plus prendre boisson et nourriture à l’aide d’une cuillère, pourquoi me l’injecterait-on par le moyen d’un artifice quelconque ?
Posons autrement la question.
Persuadé de la réalité de la résurrection, pourquoi je ne signifierai pas au corps médical alors que je suis encore valide, ma volonté de n’être aucunement alimenté artificiellement ?
Autrement dit, je trouve étrange ce concept d’euthanasie par omission. D’autant plus étrange qu’il ne serait pas universellement perçu vue la différence entre riches et pauvres.
Le problème est, reconnaissons le délicat. Il mérite un large débat. Débat où serait entendu les avis de tous.
Pour entrer sérieusement dans celui-ci, lires les textes de bases est indispensable. Il faudrait les lire à plusieurs pour bien s’assurer de la bonne compréhension, les lire sans s’efforce de les trouver bon sous prétexte que cela vient de Rome. Voir la présentation de l'agence KIPA APIC.
En attendant, je me permets d’avancer qu’il n’y a aucune forme d’euthanasie quand une personne qui refuse de s’alimenter, effectivement, ne l’est pas par un moyen ou par un autre. La frontière serait ce qui passe ou ne passe pas par la cuillère : alimentation naturelle.
On remarque en lisant ce document qu’il y a de nombreuses nuances. Et, dans l’enchevêtrement des motivations ou des situations peut-être que chacun trouvera la « doctrine » qui correspond à son point de vue. Pourtant, il me semble que ce texte, écrit pour des européens, court le risque de maintenir la division entre pays pauvres et pays riches : maintenir l’ alimentation artificielle de personnes dont on ne voit pas la guérison possible risque d’être dans les pays pauvres une charge insupportable. Cela priverait de soins d’autres patients moins malades. Dans ce cas, on peut s’abstenir de nourrir artificiellement.
« En affirmant que l’administration de nourriture et d’eau est moralement obligatoire en règle générale, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi n’exclut pas que, dans certaines régions très isolées et extrêmement pauvres, l’alimentation et l’hydratation artificielles ne puissent être matériellement possibles, et alors ad impossibilia nemo tenetur. »
Pourquoi deux poids, deux mesures ? Riches et pauvres devant la mort ne sont-ils pas égaux ?
Personnellement, je pense que l’on devrait mettre en œuvre, à ce niveau au moins, une forme d’égalité. Si, à cause de l’âge et de la maladie, il n’y a plus d’espoir que je mène une vie normale. Si je suis dans un coma irréversible, ne pouvant plus prendre boisson et nourriture à l’aide d’une cuillère, pourquoi me l’injecterait-on par le moyen d’un artifice quelconque ?
Posons autrement la question.
Persuadé de la réalité de la résurrection, pourquoi je ne signifierai pas au corps médical alors que je suis encore valide, ma volonté de n’être aucunement alimenté artificiellement ?
Autrement dit, je trouve étrange ce concept d’euthanasie par omission. D’autant plus étrange qu’il ne serait pas universellement perçu vue la différence entre riches et pauvres.
Le problème est, reconnaissons le délicat. Il mérite un large débat. Débat où serait entendu les avis de tous.
Pour entrer sérieusement dans celui-ci, lires les textes de bases est indispensable. Il faudrait les lire à plusieurs pour bien s’assurer de la bonne compréhension, les lire sans s’efforce de les trouver bon sous prétexte que cela vient de Rome. Voir la présentation de l'agence KIPA APIC.
En attendant, je me permets d’avancer qu’il n’y a aucune forme d’euthanasie quand une personne qui refuse de s’alimenter, effectivement, ne l’est pas par un moyen ou par un autre. La frontière serait ce qui passe ou ne passe pas par la cuillère : alimentation naturelle.