Se comprendre sans se juger
Témoignage d’une arrière grand-mère
Revue du Prado : « Quelqu’un parmi nous n°190, Mai 2007
La communication, le dialogue, ont toujours été plus ou moins difficiles entre générations. Souvent même, dans les familles, ils n'existaient
pas. L'homme, le père, était le maître, le chef de famille ; chaque membre de la famille devait se plier à ses exigences. Une des qualités des enfants (et des mères) devait être l'obéissance.
Aujourd'hui, ça n'est plus ainsi : on parle, on discute, on échange ses idées. La liberté de paroles a remplacé l'obéissance imposée.
Tout pourrait être parfait dans le meilleur des mondes, si cette évolution de liberté donnait un meilleur résultat dans le dialogue seniors-jeunes. Effectivement, celui-ci existe, mais l'évolution des idées, des comportements, des mœurs, a été tellement rapide et différente depuis quelques décennies, que l'on ne se comprend pas. Les seniors sont, pour la plupart, déphasés vis-à-vis de leurs enfants. C'est ce que je ressens avec mes enfants et surtout mes petits enfants (25-30 ans) : par exemple, dans le domaine de la foi, ils disent ne pas croire en Dieu ou ils l'ignorent. Cela ne les empêche pas d'adhérer à des valeurs communes, comme la générosité, la solidarité, la gentillesse et bien sûr l'amour. C'est une souffrance de ne pouvoir communiquer sur ce point. Ne pas imposer mes convictions religieuses... accepter leurs façons de vivre, leurs comportements, leurs idées, sans les juger… essayer de comprendre et d'admettre que les temps ont changé, que la société moderne façonne chacun et impose presque un modèle de vie qui n'a rien à voir avec celui que j’ai vecu...
Je pense néanmoins que cette société peut être formidable, et donner la possibilité d'avoir une vie bien remplie, beaucoup plus ouverte, réfléchie et intelligente sur le monde. Les possibilités pour réaliser ses rêves, pour s'épanouir, pour agir sont évidentes. Le matériel informatique, l'internet, les nouvelles techniques, offrent un éventail de connaissances et de pouvoirs comme jamais il n'y en a eu. Certains jeunes en profitent bien, et d'autres, mal.
Cette société de consommation et les médias, ont une énorme influence, en bien ou en mal, sur chacun d'entre nous, il y a le revers de la médaille...
Par rapport aux moyens de communication, dit le Concile Vatican II : « la société moderne a absolument besoin d'une vraie et juste liberté... mais il ne faut pas que le mauvais usage de ces moyens, crée de graves dangers pour la moralité publique et le progrès de la société » (Décret sur les moyens de communication sociale n° 12).
Aujourd'hui, ça n'est plus ainsi : on parle, on discute, on échange ses idées. La liberté de paroles a remplacé l'obéissance imposée.
Tout pourrait être parfait dans le meilleur des mondes, si cette évolution de liberté donnait un meilleur résultat dans le dialogue seniors-jeunes. Effectivement, celui-ci existe, mais l'évolution des idées, des comportements, des mœurs, a été tellement rapide et différente depuis quelques décennies, que l'on ne se comprend pas. Les seniors sont, pour la plupart, déphasés vis-à-vis de leurs enfants. C'est ce que je ressens avec mes enfants et surtout mes petits enfants (25-30 ans) : par exemple, dans le domaine de la foi, ils disent ne pas croire en Dieu ou ils l'ignorent. Cela ne les empêche pas d'adhérer à des valeurs communes, comme la générosité, la solidarité, la gentillesse et bien sûr l'amour. C'est une souffrance de ne pouvoir communiquer sur ce point. Ne pas imposer mes convictions religieuses... accepter leurs façons de vivre, leurs comportements, leurs idées, sans les juger… essayer de comprendre et d'admettre que les temps ont changé, que la société moderne façonne chacun et impose presque un modèle de vie qui n'a rien à voir avec celui que j’ai vecu...
Je pense néanmoins que cette société peut être formidable, et donner la possibilité d'avoir une vie bien remplie, beaucoup plus ouverte, réfléchie et intelligente sur le monde. Les possibilités pour réaliser ses rêves, pour s'épanouir, pour agir sont évidentes. Le matériel informatique, l'internet, les nouvelles techniques, offrent un éventail de connaissances et de pouvoirs comme jamais il n'y en a eu. Certains jeunes en profitent bien, et d'autres, mal.
Cette société de consommation et les médias, ont une énorme influence, en bien ou en mal, sur chacun d'entre nous, il y a le revers de la médaille...
Par rapport aux moyens de communication, dit le Concile Vatican II : « la société moderne a absolument besoin d'une vraie et juste liberté... mais il ne faut pas que le mauvais usage de ces moyens, crée de graves dangers pour la moralité publique et le progrès de la société » (Décret sur les moyens de communication sociale n° 12).
Thérèse (86 ans)