Les chrétiens sont invités à donner un signe d’unité mondiale
Message aux chrétiens
Dès les origines à Jérusalem, les membres de l’Eglise - malgré leur diversité - forment ensemble une seule et même famille. L’assemblée, l’Eglise.
Les baptisés, conscients de leur baptême proclament : « Nombreux les peuples - un seul Dieu et Père – un seul peuple, une seule humanité. »
Tous frères.
Quitter Jérusalem
Dans son discours d'adieu à ses disciples, Jésus leur donne l'ordre d'aller annoncer la Bonne Nouvelle à tous les hommes et à tous les peuples (cf. Mt 28). Jusqu'à ce jour, l'Eglise a obéi à ce commandement. Nombreux sont dès lors ceux et celles qui ont répondu à l'invitation du Christ à le suivre et qui ont été baptisés au nom de la Trinité sainte. Désormais, dans toutes les parties du monde, on trouve des personnes qui confessent que Dieu est leur père.
Depuis moins d’un siècle
Ces dernières décennies, ce sont en revanche les étrangers eux-mêmes qui sont venus de leurs pays vers nous. L'immigration a modifié non seulement notre société, mais aussi l'Eglise de chez nous, qui présente aujourd'hui de ce fait un visage différent. Des hommes d'autres pays et d'autres cultures, baptisés comme nous et professant la même foi, sont devenus nos proches. Dans un pays qui représente pour eux l'étranger, ils désirent pouvoir garder leur manière d'exprimer leur foi. Ainsi l'universalité de l'Eglise est devenue plus perceptible qu'autrefois dans nos paroisses.
Le respect de la diversité
Message des évêques suisses (1999)
« Notre Eglise affirme que tous les baptisés, quelle que soit leur provenance, sont ses membres. Unité dans la foi n'est pourtant pas synonyme d'uniformité. L'unité respecte la diversité qui est aussi sa richesse. L'unité de l'Eglise se fonde dans le baptême et la profession de foi commune en un Dieu Père de tous les hommes et de tous les peuples.
Le thème "Nombreux les peuples - un seul Dieu et Père" voudrait nous faire prendre conscience que l'assemblée de l'Eglise locale dans sa diversité devrait être signe d'unité. Il ne s'agit pas d'un simple slogan, mais d'une invitation à tous à vivre l'unité de l'Eglise dans le concret de sa diversité. Nous devons nous accueillir les uns les autres et nous respecter dans nos particularités, quelle que soit la diversité de nos origines.
La Journée des peuples devrait être dans nos liturgies rencontre entre personnes de provenances différentes, rassemblées pour louer Dieu, Père de tous les hommes au nom de qui elles ont été baptisées. C'est l'occasion de donner un signe visible de notre unité en Eglise, un signe que nous proclamons et confessons la même foi. »
Jean-Paul II :
"persévérer avec courage dans l'œuvre entreprise en faveur des migrants".
"Le Christ meurt en dehors des portes de la ville" (Hébreux 13, 12), rejeté par son peuple (…) mais c'est justement par sa mort qu'il commence à "rassembler les enfants dispersés" (Jn 11, 52).
C'est ainsi que l'Eglise vit sa présence au monde. Elle s'emploie tout à la fois à être artisan de communion, maison accueillante où "tout homme est reconnu dans la dignité qui lui a été conférée par le créateur".
Ces citations bibliques "redeviennent significatives dans le contexte historique actuel marqué par des flux migratoires et par un croissant pluralisme ethnique et culturel. Elles soulignent que l'Eglise, présente sous tous les ciels, ne s'identifie avec aucune ethnie ou culture. Cette perspective aide les chrétiens à abandonner toute logique nationaliste et à se soustraire aux schémas idéologiques étroits. (…) La catholicité ne se manifeste pas seulement dans la communion fraternelle entre baptisés, mais elle s'exprime aussi par l'hospitalité donnée à l'étranger, quelle que soit son appartenance religieuse".
Dès les origines à Jérusalem, les membres de l’Eglise - malgré leur diversité - forment ensemble une seule et même famille. L’assemblée, l’Eglise.
Les baptisés, conscients de leur baptême proclament : « Nombreux les peuples - un seul Dieu et Père – un seul peuple, une seule humanité. »
Tous frères.
Quitter Jérusalem
Dans son discours d'adieu à ses disciples, Jésus leur donne l'ordre d'aller annoncer la Bonne Nouvelle à tous les hommes et à tous les peuples (cf. Mt 28). Jusqu'à ce jour, l'Eglise a obéi à ce commandement. Nombreux sont dès lors ceux et celles qui ont répondu à l'invitation du Christ à le suivre et qui ont été baptisés au nom de la Trinité sainte. Désormais, dans toutes les parties du monde, on trouve des personnes qui confessent que Dieu est leur père.
Depuis moins d’un siècle
Ces dernières décennies, ce sont en revanche les étrangers eux-mêmes qui sont venus de leurs pays vers nous. L'immigration a modifié non seulement notre société, mais aussi l'Eglise de chez nous, qui présente aujourd'hui de ce fait un visage différent. Des hommes d'autres pays et d'autres cultures, baptisés comme nous et professant la même foi, sont devenus nos proches. Dans un pays qui représente pour eux l'étranger, ils désirent pouvoir garder leur manière d'exprimer leur foi. Ainsi l'universalité de l'Eglise est devenue plus perceptible qu'autrefois dans nos paroisses.
Le respect de la diversité
Message des évêques suisses (1999)
« Notre Eglise affirme que tous les baptisés, quelle que soit leur provenance, sont ses membres. Unité dans la foi n'est pourtant pas synonyme d'uniformité. L'unité respecte la diversité qui est aussi sa richesse. L'unité de l'Eglise se fonde dans le baptême et la profession de foi commune en un Dieu Père de tous les hommes et de tous les peuples.
Le thème "Nombreux les peuples - un seul Dieu et Père" voudrait nous faire prendre conscience que l'assemblée de l'Eglise locale dans sa diversité devrait être signe d'unité. Il ne s'agit pas d'un simple slogan, mais d'une invitation à tous à vivre l'unité de l'Eglise dans le concret de sa diversité. Nous devons nous accueillir les uns les autres et nous respecter dans nos particularités, quelle que soit la diversité de nos origines.
La Journée des peuples devrait être dans nos liturgies rencontre entre personnes de provenances différentes, rassemblées pour louer Dieu, Père de tous les hommes au nom de qui elles ont été baptisées. C'est l'occasion de donner un signe visible de notre unité en Eglise, un signe que nous proclamons et confessons la même foi. »
Jean-Paul II :
"persévérer avec courage dans l'œuvre entreprise en faveur des migrants".
"Le Christ meurt en dehors des portes de la ville" (Hébreux 13, 12), rejeté par son peuple (…) mais c'est justement par sa mort qu'il commence à "rassembler les enfants dispersés" (Jn 11, 52).
C'est ainsi que l'Eglise vit sa présence au monde. Elle s'emploie tout à la fois à être artisan de communion, maison accueillante où "tout homme est reconnu dans la dignité qui lui a été conférée par le créateur".
Ces citations bibliques "redeviennent significatives dans le contexte historique actuel marqué par des flux migratoires et par un croissant pluralisme ethnique et culturel. Elles soulignent que l'Eglise, présente sous tous les ciels, ne s'identifie avec aucune ethnie ou culture. Cette perspective aide les chrétiens à abandonner toute logique nationaliste et à se soustraire aux schémas idéologiques étroits. (…) La catholicité ne se manifeste pas seulement dans la communion fraternelle entre baptisés, mais elle s'exprime aussi par l'hospitalité donnée à l'étranger, quelle que soit son appartenance religieuse".