Conscients du grand horizon que la foi leur ouvrait, les chrétiens appelèrent le Christ le vrai soleil, « dont les rayons donnent la vie »
Le pape lors de sa visite dans la favela de Varginha à Rio de Janeiro, le 25 juillet.
François, évêque de Rome
« Je voudrais faire appel à celui qui possède plus de ressources, aux autorités publiques et à tous les hommes de bonne volonté engagés pour la justice sociale : ne vous lassez pas de travailler pour un monde plus juste et plus solidaire ! », a-t-il encore insisté, prônant une « culture de la solidarité qui voit dans l’autre non un concurrent ou un numéro mais un frère. »
Le chrétien conscient du don reçu à son baptême souhaite assurément mettre ses pas dans ceux du Christ. En conséquence, il lit, relit l’Évangile pour se pénétrer du message de Jésus dans toutes ses dimensions. Il veut communier radicalement – c’est-à-dire depuis la racine - à toute la personne du Fils de Dieu. Il entretient la « conviction d’une foi qui rend la vie grande et pleine, centrée sur le Christ et sur la force de sa grâce » ; foi qui « animait la mission des premiers chrétiens »… Du reste, « pour ces chrétiens, la foi, en tant que rencontre avec le Dieu vivant manifesté dans le Christ, était une “mère”, parce qu’elle les faisait venir à la lumière, engendrait en eux la vie divine, une nouvelle expérience, une vision lumineuse de l’existence pour laquelle on était prêt à rendre un témoignage public jusqu’au bout »*.
Oui, communier au Christ ne suffit pas. La Parole entendue et vécue ne peut l’être pour soi-même seulement. Elle doit se communiquer, se diffuser. Elle doit se pratiquer**. En ce sens, le disciple du Christ fera tout ce qui est en son possible pour que lui-même et le monde se convertissent, se transforment afin de vivre au mieux dans la vérité divine. Autant dire que le militant chrétien se battra sur tous les fronts afin que la vérité de l’Amour du Père se manifeste en tous et partout. Il ne le fera pas avec dogmatisme, impérialisme autoritaire, mais avec la douceur qui laisse toute porte ouverte aux soucis permanents du dialogue avec tous. La vérité ne s’impose pas. Elle se vit et se pratique au quotidien. Elle accepte de répondre à toutes les demandes d’explication. En conséquence, la miséricorde de l’Amour l’emporte toujours sur le triomphe de la vérité.
*- Lettre encyclique Lumen fidei, de l’évêque de Rome, François, n° 5.
** - Antoine Chevrier :
O Christ ! O Verbe !
Vous êtes mon Seigneur et mon seul et unique Maître.
Parlez, je veux vous écouter et mettre votre parole en pratique. Je veux écouter
votre divine parole, parce que je sais qu’elle vient du ciel. Je veux l’écouter,
la méditer, la mettre en pratique, parce que dans votre parole il y a la vie, la
joie, la paix et le bonheur.
Parlez, Seigneur, vous êtes mon Seigneur et mon Maître et je ne veux écouter que vous.