La tradition biblique et les
épisodes de la vie de Jésus nous renvoient à un modèle de responsabilité, auquel nul ne peut échapper. Celle-ci est polarisée, non par le caractère universel du péché, mais par celui de la
souffrance répandue dans le monde. Le regard de Jésus s'est porté avant tout sur la souffrance des autres : le péché consistant dans le refus d’y participer ; aussi Saint Augustin
l'a-t-il nommé « un repli du coeur sur lui-même ». Le christianisme s’est d’emblée présenté comme une communauté vouée à l'imitation de ce Jésus historique, mobilisé par la
souffrance d'autrui.
Voir ou revoir ici.
Pour entedre l'homélie comme d'habitude, c'est ici.