Nous accueillons les vérités qui se disent sur les scènes de spectacles afin de réconcilier le monde contemporain avec la Vérité du Christ

Publié le par Michel Durand

Nous accueillons les vérités qui se disent sur les scènes de spectacles afin de réconcilier le monde contemporain avec la Vérité du Christ

En Photo : Robert Culat, présent au débat de 2012.

Le Temple de jadis, lieu officiel de la religion et de l’Etat juif, le théâtre gréco-romain est remplacé aujourd’hui par tout espace où il est possible de se faire entendre avec ses idées propres. Les médias démocratisent et complètent les théâtres, les parlements, les sénats où une parole publique est officiellement possible. Aujourd’hui, les créations culturelles offrent un considérable champ d’action pour que la vérité de la Bonne Nouvelle soit dite. Et nous sommes heureux que les bâtiments de Saint-Polycarpe, parce que vastes, insolites ou beaux, puissent être le lieu d’une telle prise de parole, créant une émotion qui invite à la conversion, à savoir, abandonner ce qui empêche l’accomplissement intégral de l’homme et épouser tout ce qui œuvre à l’épanouissement personnel, jusqu’à la résurrection. Encore et encore j’affirme que nous avons le devoir d’accueillir les vérités qui se disent sur les scènes publiques afin de réconcilier le monde contemporain avec la vérité du Christ exprimée par les apôtres. Pour entendre ou lire toute l'homélie. C'est ici !

« Le Seigneur m’a assisté ; il m’a rempli de force pour que je puisse jusqu’au bout annoncer l’Evangile et le faire entendre à toutes nations païennes ». 2d lettre de Paul à Timothée, 4, 6-18

Lyon, colloque Ecout'et voir, la musique Metal, novembre 2012

Lyon, colloque Ecout'et voir, la musique Metal, novembre 2012

Père Pierre Binsinger, 30 ans, prêtre du diocèse de Nancy et amateur de metal :
« J’écoute du metal depuis l’âge de 12 ans. J’ai commencé par des groupes comme Guns n’Roses, Metallica, Nirvana avant de me tourner assez rapidement vers des groupes plus extrêmes. Ce qui m’a séduit dans cette musique ? Le son saturé des guitares, le martellement des fûts de batterie et, surtout, l’énergie dégagée par les musiciens. Avec mes amis de l’époque, nous nous échangions des cassettes audio, nous découvrions de nouveaux groupes. Aujourd’hui, ma discothèque compte près de 1000 CDs (mon album favori reste Extreme conditions demand extreme responses du groupe américain de grind-core Brutal Truth). Elle m’offre un panel de sons et d’émotions très divers à l’image de la musique classique, exaltante une minute et conduisant à une certaine intériorité l’instant suivant. J’aime écouter des musiques en rapport avec mon humeur du moment. Je suis maître de ma discographie. 
J’ai été ordonné il y a trois ans. Malgré ce nouveau ministère, je n’ai pas cessé d’écouter du metal. J’ai d’ailleurs consacré mon master de théologie à la Bible dans les paroles de heavy metal. Ma vocation s’est dessinée à l’époque où j’ai commencé à écouter du metal. Pour moi, cela n’a rien d’incompatible ! En France, je ne suis pas le seul. Le metal exprime autre chose que la seule glorification de Satan. Cette musique parle avant tout de la vie : la guerre, la mort, le sens de la vie, Dieu, la religion… Ainsi, les fans de metal sont gênés par les polémiques autour du satanisme car l’immense majorité est attirée par la musique. De mon côté, je ne me suis intéressé aux paroles qu’assez tard. La plupart des gens que je côtoie dans ce milieu sont lassés de cet amalgame entre metal et satanisme. 

Pour en savoir plus sur ce débat, un clic !

Enfin, pour entrer dans le bain,  entendre et voir : 

AkromA - Simon [Clip officiel]

Publié dans Eglise, Art

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article