Ils fuient la faim, la soif, la violence et la guerre et ils sont morts de froid dans notre Mer Méditerranée.

Publié le par Michel Durand

Ils fuient la faim, la soif, la violence et la guerre et ils sont morts de froid dans  notre Mer Méditerranée.

L’Europe abandonne l’Italie. Les 29 victimes de lundi relancent la polémique sur les limites de Triton qui n’est en rien une action humanitaire.

Je pense pouvoir dire que la guerre est déclarée. L’Europe se protège en maintenant les migrants dans la méditerranée. En maintenant ou en ne faisant rien pour agir humainement.  La maire de Lampeduza, Giusi Nicolini, dit que l’opération « Triton » n’est pas une opération humanitaire. C’est une action de refoulement d’êtres humains.

« Avec Triton, nous sommes revenus à la situation d’avant la tragédie du 3 octobre 2013. Cela ne peut pas continuer. Triton, ajoute-t-elle, est une action inutile ; de l’argent jeté à la mer ». Triton tue. « Mare Nostrum, ces personnes (29 défunts morts de froid) seraient encore vivantes ».

Ils étaient en fuite de la faim, du manque d'eau, de la violence et la guerre, et nous les avons fait mourir de froid dans notre mer Méditerranée. " C’est ce qu'affirme Mgr Giancarlo Perego, directeur général de la Fondazione Migrantes, après la tragédie en Méditerranée avec la mort, à ce jour, de 29 migrants. " Une mort annoncée sur un navire en route vers Lampedusa. Un certain nombre - ajoute le prêtre - qui pourrait bien augmenté, étant donné la gravité de la situation de la santé des autres personnes. Une honte que l'Europe aurait pu s’épargner si n’avait pas été abandonné avec trop de superficialité l’opération Mare Nostrum, qui avait indiqué une route européenne pour enregistrer, sauver et accompagner les personnes qui, nous le savons, sont en fuite du pays en guerre comme la Syrie, la Palestine, la Somalie, l'Erythrée, le Nigéria, pays tenus par une situation dramatique comme au Bangladesh. " "L'espoir - conclut-il - est que cette tragédie aidera l'Europe à être consciente qu’elle ne peut pas abandonner en mer les personnes qui fuient. Le respect du droit à la protection internationale doit avoir lieu aujourd'hui à partir de surveillance de la Méditerranée, non en les laissant aux trafiquants d'êtres humains ".

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Publié dans Politique

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