Le droit au logement est un droit fondamental. Nous leur devons une alternative digne à tous ceux qui n'ont pas de logement
C’est un tweet d’Emmanuel Lafont
Les cercles de silence à travers la France demeurent toujours avec les mêmes questions.
Sans cesse, il nous faut dire que le respect des droits fondamentaux n’est pas respecté, ce que l’on pourrait espérer d’un gouvernement qui met en avant le respect de l’homme. Mais que peut faire une « gauche » plus économiste qu’humaniste ?
Même les malades ne sont pas regardés avec le respect de leur droit.
La Coordination Urgence Migrants, souligne le problème du manque de logement de nombreuses familles et encore plus des déboutés du droit d’asile : « Le nombre de personnes sans abri a augmenté de 50% ces dix dernières années. Pourquoi la politique nationale pilotée par l’État, pourtant dotée d’un budget d’1,3 milliards d’euros, en hausse chaque année, est-elle en situation d’échec ? » En lire plus ICI.
Le tract du cercle de silence de février de Lyon écrit :
« SOYONS SOLIDAIRES AVEC LES MALADES MENACES D’EXPULSION
Depuis 1998, le droit au séjour pour raisons médicales est inscrit dans la loi. Il permet à un étranger résidant en France, atteint d’une affection grave (VIH, hépatite C, hépatite B …) et nécessitant un traitement, d’obtenir une carte de séjour lorsque le traitement approprié n’existe pas dans son pays d’origine.
Depuis septembre 2013, le Préfet du Rhône refuse d’accorder un titre de séjour ou son renouvellement à des personnes gravement malades. Pourtant, le médecin de l’Agence Régionale de Santé (ARS), seuil compétent pour apprécier la possibilité d’avoir accès au traitement approprié dans le pays d’origine, considère, lui, que ces personnes doivent rester en France pour accéder à des soins.
La Préfecture écarte l’avis du médecin et mène des contre-enquêtes médicales fondées sur des éléments médicaux vagues et inappropriés. Elle dresse de façon totalement arbitraire une liste de pays pour lesquels elle considère que toute maladie peut être soignée : c’est le cas de l’Albanie, l’Algérie, la Bosnie, la Géorgie, la Guinée Conakry, le Kosovo, la Macédoine, la République Démocratique du Congo … »
Nous le constatons sans cesse, c’est pour cela que nous crions nos appels non-violents à la conscience :
L’État de fait pas son travail et transforment en délinquants des « hommes d’Église » qui ouvrent leur porte. "À un mot près, dit le père Riffard, je deviens un délinquant ! Ça fait un drôle d'effet. Je n'ai pas peur, mais on perd du temps". En lire plus dans le JDD.
Surtout si vous êtes lyonnais, je vous invite au prochain cercle de silence de la place des Terreaux, le mercredi 11 février de 18h 30 à 19 H 30. Ou, si vous êtes en d’autres villes à rejoindre le cercle de silence le plus proche.
Tract de février 2015 pour CDS de Lyon