Antoine Chevrier connait la situation des gens du quartier : écrasés par des conditions de travail qui procurent à peine de quoi survivre
Difficile de dire la Bonne Nouvelle de Noël sans faire des remises en cause. Hou le moralisateur... On en a assez de la morale ! Pourtant elle n'est pas foncièrement mauvaise, la morale, et j'en ai besoin le premier... Ou, pour utiliser le vocabulaire du père Chevrier j'ai besoin de me décider, de prendre une décision ferme, me libérer de l'esprit du monde pour suivre Jésus de plus près, de plus près... et plus le temps avance, plus je réalise la distance qui me sépare de lui, il faut presser le pas si je ne veux pas que Noël se rétrécisse autour d'un sapin et de santons, de contes et de chansons... un divertissement qui occulte l'incroyable nouveauté de la Présence de Dieu en notre humanité.
Bon Noël