La mort libère l’esprit de ses limites temporaires et spatiales. Elle est concrétisation de l’invitation à vivre tout instant devant Dieu
Dans le mourir réel, la relation à l’homme que Dieu a instaurée se maintient tout aussi indissolublement que la relation à Dieu dans laquelle l’homme a été instauré.
Jürgen Moltmann
Joseph Moingt aurait dit qu'avec l'âge il écrivait de plus en plus pour lui-même et moins pour les autres.
J'ai la même pensée sauf que je ne l'applique pas à l'écriture, mais à la lecture.
Il est vrai que ce que je peux écrire ne l'est pas dans la perspective d'une publication tout public soutenue par des éditeurs célèbres. La comparaison avec Joseph Moingt est donc toute relative.
Bref, les lectures que je choisis de faire sont désormais miennes. Je les aborde avec une grande liberté sans avoir les soucis de devoir en rendre compte. Je lis pour moi même. C’est dans cet état d’esprit que je me suis lancé dans une lecture des Évangiles en retenant le thème du Royaume, de la vie de ressuscité et que j’ai entrepris une nouvelle lecture du théologien Jürgen Moltmann, La venue de Dieu, Eschatologie chrétienne.
J’éprouve un grand plaisir à ces lectures, car elles correspondent vraiment à ce que tout humain ressent dans sa quête de sens de l’existence. Une pensée entretenue vraiment pour soi. Est-ce égoïsme ?
Je pense plutôt à une saine méditation où sont considérées et mises en bonne place la vie éternelle, la vie immortelle, l’éternité et la résurrection des corps.