Depuis que la décision de fermeture du Centre pastoral Saint-Merry a été rendue publique, les témoignages ne cessent d’affluer. Que ce soit sur le site saintmerry.org, sur nos boîtes mail, dans les commentaires liés à la pétition sur Change, des messages reviennent, vigoureux. Ces témoignages personnels débordent largement le parisianocentrisme et nous conduisent dans divers diocèses de France.
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Et s’ils parlent ainsi, c’est en témoins, autour de thèmes, toujours les mêmes. En témoins d’une Église au visage souriant et créatif, pratiquant un accueil inconditionnel, participant à la vie du monde. Ils parlent de colère, d’effroi, d’émotion, mais surtout ils parlent de diversité, de création, de besoin de lieux de vie, de lumière qui éclaire, de leur rapprochement de l’Église. Ils esquissent une ecclésiologie de la vie en Christ…
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Qu’est-ce que ça nous dit si fortement ? Quelles attentes et quelles aspirations s’expriment-elles à l’égard des communautés chrétiennes, au-delà des querelles de personnes et des insuffisances ? Saint-Merry représenterait-il pour un certain nombre de chrétiens un symbole, ce qu’ils attendent de l’Église ? |
Si le projet de supprimer Saint-Merry est à ce point ressenti, même par des personnes éloignées, géographiquement et spirituellement, comme une perte, un manque, c’est bien qu’il est vécu comme le rêve d’une autre vie possible dans les communautés chrétiennes.
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Membres du Centre Pastoral Saint-Merry, serons-nous à la hauteur de cette attente ? Saurons-nous marcher sur ce « chemin d’Exode » pour rester fidèle à l’Évangile ? |
Un message nous dit : « C’est souvent à partir d’une difficulté, parfois d’un risque d’impasse que le nouveau se manifeste. » |
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