Jésus perd soin de tous, des plus grands et des plus petits. Il fait le bien autour de lui sans distinction ethnique. Fraternité universelle.
Les Dix Évêques Du Conseil Permanent De La CEF Ont Publié Ce Jeudi 20 Juin Un Communiqué Et Une Prière En Vue Des Législatives En France © Eglise.catholique.fr Communiqué des évêques de France en vue des législatives | ZENIT - Français
Ce que je pense dire aujourd’hui dépend bien évidemment de mes pages précédentes. Effectivement, depuis le 21 juin, mes billets trempent dans les prochaines élections.
Dans la vie chrétienne locale, je continue à penser que ce sujet politique est trop oublié. J’en ai parlé à un confrère qui trouvait que la parole des évêques, la prière lue à l’eucharistie dimanche dernier était parfaite. Ce n’est pas mon avis. On me répond qu’ils ne pouvaient pas en dire plus : « même des évêques votent R.N. » ! Je ne m’imagine pas cela pour des lecteurs assidus de l’Évangile.
L’Évangile de dimanche prochain nous parle d’un Jésus qui autant présent, attentif à la demande d’un dignitaire religieux, « arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. » qu’à une pauvre femme « qui avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ». Marc 5,21-43.
Je pourrais aussi parler du centurion, un étranger dont le serviteur est très malade. Luc 7,1-10
Rien dans la vie et les paroles de Jésus n’invite à parler de préférence nationale. La préférence nationale est anticonstitutionnelle… et antichrétienne. Voir ici.
Travaillant, comme vous le savez pour une exposition relatant les grandes lignes de la mission du Père Alfred Ancel, supérieur général de l’institut séculier des prêtes du Prado, évêque auxiliaire de Lyon, je repense à ses écrits à propos de la montée du nazisme.
Je cite :
Les racistes disent : « Les races humaines, par leurs caractères naturels et immuables, sont tellement différentes que la plus humble d'entre elles est plus loin de la plus élevée que de l'espèce animale la plus haute ». L'Église catholique répond : Non, ce n'est pas vrai ! Tous les hommes sont frères. Le pygmée de l'Afrique est authentiquement un homme, comme le Japonais et le Chinois, comme le Français, l'Allemand et l'Anglais.
… On n'a pas le droit de traiter les hommes comme on traite les animaux. La personne humaine a une trop grande dignité pour qu'on ait le droit de lui enlever le pouvoir de communiquer la vie, sous prétexte qu'elle n'est pas un pur sang ou qu'elle ne sera qu'un médiocre reproducteur.
Les racistes disent : « Le but essentiel de l'éducation est de développer les caractères de la race et d'enflammer les esprits d'un amour brûlant de leur propre race, comme du bien suprême ». L'Eglise catholique répond : Non, ce n'est pas vrai ! Car s'il faut développer chez les jeunes l'amour de la patrie, ce serait une idolâtrie sacrilège de regarder la patrie comme le bien suprême. »