Propriétaire. Quand on veut s’approprier d’un bien, n’avons-nous pas une intention mortifère ? Le drame de l’appropriation. Tuons l’héritier.

Publié le par Michel Durand

Vigne, culture et vin (Normandy, 12th siècle - Den Haag, Königliche Bibliothek)

Vigne, culture et vin (Normandy, 12th siècle - Den Haag, Königliche Bibliothek)

Il faut lire Matthieu 21, 33-39

 

« Écoutez une autre parabole : Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage. Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne. Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième. De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais on les traita de la même façon. Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : “Ils respecteront mon fils.” Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : “Voici l’héritier : venez ! tuons-le, nous aurons son héritage !” Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.

Sous le regard de Guillaume Dezaunay, Le Christ Rouge, Critique de l'appropriation.

 

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