La religion-étendard de la droite n'est que l'ornement du courant dont le centre de gravité se situe plutôt du côté de "valeurs" séculières
Il y a une religion païenne, maintient de l’ordre et une religion évangélique, prophétique, rencontre.du prochain
Être un bon intendant de notre commune maison. Pour cela, que faire ? Et comment faire ?
Je pense que nous avons toutes les connaissances nécessaires. Seulement, il ne suffit pas de savoir ; encore faut-il avoir le courage, l’énergie d’agir. Je parlai même de d’acte de foi en Dieu. Le Père qui n’a qu’un seul désir, communier avec une humanité fraternelle.
Or, écrit Anastasis, « Le capitalisme continue d’étendre son règne destructeur, au point que l’idée d’apocalypse revient à la mode ». Et encore : « En réaction au capitalisme apparaît, en de multiples pays dont la France, un souverainisme d’identité, moins occupé à combattre le capitalisme qu’à poursuivre la chimère de nations culturellement homogènes et hostiles les unes aux autres. Ce souverainisme cantonne le christianisme au statut de richesse patrimoniale et le présente comme le garant d’une conservation du passé ou comme le moyen d’une cohésion nationale. »
J’ai ré-écouté la conférence de Guillaume Dezaunay : Le christianisme contre la référence nationale. Tout ce qu’il dit est clair. Cela entre merveilleusement bien dans la série des pages à ce sujet en ce lieu. Voir les enregistrements à partir de mai. [Entrer dans le moteur de recherche de voiture ordi : « Guillaume Dezaunay »]. Si j’insiste sur ce sujet c’est que je crois fortement que, disciples du Christ, nous devrions en vivre, en parler plus nettement. Parler avec sérieux de tous les problèmes actuels qui ont leurs racines dans les colonialismes historiques et actuels.
Exprimer spontanément ce que nous avons à vivre pour mettre en pratique l’Évangile du Christ. Ànastasis annonce : « Notre désir profond est de faire vivre dans notre pays un christianisme prenant au sérieux la radicalité de l’Évangile ». L’engagement politique, non partisan, est assurément nécessaire. À ce propos j’invite à lire la réflexion de Patrice de Plunkett où, sur un sujet autre que celui abordé en cette page, nous voyons la force de désinformation de Le Firago, soutenue par la droite catholique.
Je pense également à cette page du blogue de Patrice de Plunkett car elle illustre, à sa façon, ce que Guillaume Dezaunay exprime. Patrice écrit : ce qu’évoque « le si médiatique "courant traditionaliste". Il ne repose pas sur une base spirituelle mais sur un micro-milieu sociologique : la version catho des multiples vertiges identitaires actuels – avec, en France comme aux Etats-Unis, une forte coloration libérale conservatrice. Autrement dit, la religion-étendard n'est que l'ornement de ce courant, dont le centre de gravité se situe plutôt du côté de "valeurs" séculières. Si mensonge il y a, c'est dans cette exploitation du sacré par le profane qu'il faudrait le chercher – n'en déplaise au Figaro ».
Voilà, merci de prendre le temps d’écouter Guillaume Dezaunay : Le christianisme contre la référence nationale.
Petite provocation : mettre dans la même page G. Dezaunay et P. de Plunkett.
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