Développement durable
On parle toujours beaucoup du développement durable.
N’y a-t-il pas antinomie entre ces deux mots, développement et durable ?
Développement ? C’est ce qui progresse ; ce qui se déroule ; ce qui grandit. C’est l’explication détaillée d’un sujet. Comment est-ce possible indéfiniment ?
Le développement organique, biologique ne peut être durable. La vie n’est pas durable. Elle rencontre une fin. La mort est inéluctablement liée à la croissance vitale.
Autrement dit, le développement durable ne me semble être qu’une vue de l’esprit. Du pur sophisme, un raisonnement faux n’ayant que l’apparence du vrai.
Actuellement, ce concept de développement durable est largement employé. La multitude de son usage mérite toute notre attention. Avec un groupe d’amis, nous allons nous atteler à sa définition selon un regard critique. Je vous en parlerais. En attendant, voici ce que m’écrit une personne amie davantage favorable à l’emploi de cette expression : le développement durable.
« Le durable, ce n’est pas un drame ! cela peut-être une source d’innovation, de bonheur » dit maintenant Jean-Louis Borloo.
C’est signe qu’il y a des déplacements qui s’opèrent, même s’il y a loin de l’annonce à la réalisation.
Pour moi, écrit mon ami, la question n’est pas la décroissance, qui est un concept politique et marketing de communication, mais la durabilité et l’harmonie de nos activités dans l’ensemble du vivant où elles participent. C’est ainsi que l’agriculture qui doit redécouvrir qu’elle s’occupe du vivant et non simplement de chimie minérale, idem pour l’élevage qui est originellement une alliance symbiotique et non une ligne de production mécanique de matière première.
Nous nous reposons la question du bonheur qui n’est pas la simple satisfaction matérielle des besoins. Mais nous le faisons à un moment où nous n’avons plus le temps, ni la tradition du tissage lent du lien social qui demande patience et durée. C’est aussi cela le développement durable.
La fascination pour les solutions définitives et qui transforment radicalement dans l’instant les situations, qui se traduit par l’impatience politique actuelle, s’est révélée de manière paradygmatique dans la guerre d’Irak. S’y est aussi révélée notre fascination pour les solutions technologiques. Nous avons voulu régler immédiatement tous les problèmes, sans tenir compte du temps long des processus biologiques et sociaux. Le résultat est que rien n’est résolu, pour dire le moins. Face à la crise écologique, le même phénomène se produit avec des ascenseurs océaniques pour piéger le carbone, etc… Or, dans l’urgence, il est souvent urgent d’attendre et de construire dans la durée.
Sommes-nous capables de patience ? De croissance lente et humble de la vie ?
Sommes-nous capables d’humilité face à la complexité des interactions biologiques
Sommes-nous capables de respecter ce que nous avons reçu de Dieu par la création ? : une solidarité de l’ensemble du vivant, qui vit dans une interdépendance forte.
N’y a-t-il pas antinomie entre ces deux mots, développement et durable ?
Développement ? C’est ce qui progresse ; ce qui se déroule ; ce qui grandit. C’est l’explication détaillée d’un sujet. Comment est-ce possible indéfiniment ?
Le développement organique, biologique ne peut être durable. La vie n’est pas durable. Elle rencontre une fin. La mort est inéluctablement liée à la croissance vitale.
Autrement dit, le développement durable ne me semble être qu’une vue de l’esprit. Du pur sophisme, un raisonnement faux n’ayant que l’apparence du vrai.
Actuellement, ce concept de développement durable est largement employé. La multitude de son usage mérite toute notre attention. Avec un groupe d’amis, nous allons nous atteler à sa définition selon un regard critique. Je vous en parlerais. En attendant, voici ce que m’écrit une personne amie davantage favorable à l’emploi de cette expression : le développement durable.
« Le durable, ce n’est pas un drame ! cela peut-être une source d’innovation, de bonheur » dit maintenant Jean-Louis Borloo.
C’est signe qu’il y a des déplacements qui s’opèrent, même s’il y a loin de l’annonce à la réalisation.
Pour moi, écrit mon ami, la question n’est pas la décroissance, qui est un concept politique et marketing de communication, mais la durabilité et l’harmonie de nos activités dans l’ensemble du vivant où elles participent. C’est ainsi que l’agriculture qui doit redécouvrir qu’elle s’occupe du vivant et non simplement de chimie minérale, idem pour l’élevage qui est originellement une alliance symbiotique et non une ligne de production mécanique de matière première.
Nous nous reposons la question du bonheur qui n’est pas la simple satisfaction matérielle des besoins. Mais nous le faisons à un moment où nous n’avons plus le temps, ni la tradition du tissage lent du lien social qui demande patience et durée. C’est aussi cela le développement durable.
La fascination pour les solutions définitives et qui transforment radicalement dans l’instant les situations, qui se traduit par l’impatience politique actuelle, s’est révélée de manière paradygmatique dans la guerre d’Irak. S’y est aussi révélée notre fascination pour les solutions technologiques. Nous avons voulu régler immédiatement tous les problèmes, sans tenir compte du temps long des processus biologiques et sociaux. Le résultat est que rien n’est résolu, pour dire le moins. Face à la crise écologique, le même phénomène se produit avec des ascenseurs océaniques pour piéger le carbone, etc… Or, dans l’urgence, il est souvent urgent d’attendre et de construire dans la durée.
Sommes-nous capables de patience ? De croissance lente et humble de la vie ?
Sommes-nous capables d’humilité face à la complexité des interactions biologiques
Sommes-nous capables de respecter ce que nous avons reçu de Dieu par la création ? : une solidarité de l’ensemble du vivant, qui vit dans une interdépendance forte.