Symbolique du cercle de silence, intro ou extraverti ?
Quand on cherche à former un cercle au milieu d'une place, spontanément on se donne la main et on forme une ronde. Puis on s'écarte le plus possible afin que le
cercle ainsi constitué soit parfait.
Les regards sont concentrés sur le centre du cercle. Lequel centre est du reste souvent matérialisé par un objet. Une lanterne, selon l'expérience des franciscains de Toulouse. Tournés vers l'intérieur du cercle, nous nous sentons bien, à l'aise, entre nous. Nous formons une communauté humaine affirmant son idéal de la rencontre universelle de tous les hommes, des frères. Formée spontanément, pour chaque personne composant le cercle, cette disposition centrée est confortable.
N'y aurait-il pas un symbole plus puissant si chacun était tourné vers l'extérieur ?
Dans ce cas, le centre du cercle est dans le dos alors que le cercle forme la ligne d'un front circulaire dont chaque visage porte un regard informant et interrogeant les passants. « Qu'as-tu fait de ton frère ? » C'est le centre qui pousse vers l'avant.
Bien sûr, il convient que le regard ne soit pas accusateur. Plein de tendresse, il invite, au contraire, à plus de lucidité sur ce qui se vit chez nous. À propos des cercles de silence de Strasbourg, sur le site des Dominicains de cette ville, nous lisons : « Désormais, c'est en notre nom et arbitrairement que des personnes, mêmes rentrées légalement sur le territoire français, sont expulsées loin de leurs lieux d'asile, de leurs lieux de vie, de leurs lieux de travail, de leurs cercles d'amis ». En notre nom ! Oui, puisque, majoritairement, nous soutenons ou laissons faire. De là, l'appel à interpeller notre Société.
L'extra version du cercle de silence est, face au monde, une sympathique invitation à mettre en œuvre le fondamental des droits de l'homme. Disciple du Christ, je crois que le Christ, n'excluant personne, en constitue le centre. Il en est le noyau. Antoine Chevrier parlerait du moyeu de la roue de bicyclette.
Voir aussi le blog du "caillou tendre" où est tiré la photo du cercle du capitole, Toulouse.
Les regards sont concentrés sur le centre du cercle. Lequel centre est du reste souvent matérialisé par un objet. Une lanterne, selon l'expérience des franciscains de Toulouse. Tournés vers l'intérieur du cercle, nous nous sentons bien, à l'aise, entre nous. Nous formons une communauté humaine affirmant son idéal de la rencontre universelle de tous les hommes, des frères. Formée spontanément, pour chaque personne composant le cercle, cette disposition centrée est confortable.
N'y aurait-il pas un symbole plus puissant si chacun était tourné vers l'extérieur ?
Dans ce cas, le centre du cercle est dans le dos alors que le cercle forme la ligne d'un front circulaire dont chaque visage porte un regard informant et interrogeant les passants. « Qu'as-tu fait de ton frère ? » C'est le centre qui pousse vers l'avant.
Bien sûr, il convient que le regard ne soit pas accusateur. Plein de tendresse, il invite, au contraire, à plus de lucidité sur ce qui se vit chez nous. À propos des cercles de silence de Strasbourg, sur le site des Dominicains de cette ville, nous lisons : « Désormais, c'est en notre nom et arbitrairement que des personnes, mêmes rentrées légalement sur le territoire français, sont expulsées loin de leurs lieux d'asile, de leurs lieux de vie, de leurs lieux de travail, de leurs cercles d'amis ». En notre nom ! Oui, puisque, majoritairement, nous soutenons ou laissons faire. De là, l'appel à interpeller notre Société.
L'extra version du cercle de silence est, face au monde, une sympathique invitation à mettre en œuvre le fondamental des droits de l'homme. Disciple du Christ, je crois que le Christ, n'excluant personne, en constitue le centre. Il en est le noyau. Antoine Chevrier parlerait du moyeu de la roue de bicyclette.
Voir aussi le blog du "caillou tendre" où est tiré la photo du cercle du capitole, Toulouse.