Au nom des droits humains ; au nom de l'Evangile...

Au nom de l'Evangile, pour nous chrétiens, tout homme est un frère.
Au nom de ces principes, nul ne peut refuser d'accueillir un étranger, nul ne peut priver de liberté un homme innocent, nul ne peut le séparer de sa famille.
Nous sommes bien conscients que l'application concrète de ces principes d'hospitalité n'est pas facile, voire utopique pour beaucoup.. Mais nous devons savoir aussi que ces hommes qui quittent leur pays, croyant trouver chez nous une vie meilleure, ne font que chercher le partage des richesses que nous avons retirées à bas prix des matières premières de leur propre pays.
Savoir aussi que la meilleure dissuasion de la migration est l'échange équitable de nos formations, de nos ressources et de nos produits.
Cependant la situation des personnes issues de la migration considérées comme étant en situation irrégulière ne nous permet pas de les priver de cette liberté fondamentale de circulation.
Le principe de rétention, donc contraire à ce principe de liberté, ne peut se justifier qu'en cas d'une aide positive et temporaire de protection à des personnes en dangers physiques, moraux ou économiques pour trouver les solutions adaptées les plus justes.
cercle de silence Paris, 18/04/2008.