Homélie du 17 août 2008
Le disciple du Christ n’a pas de patrie sinon celle du Père. Et il s’agit de la terre entière. La maison de prière du Seigneur
est « Maison de prière pour tous les peuples ».
En ce sens, il ne peut pas y avoir d’Eglise, d’Assemblée, de disciples du Christ attachés à une nation particulière. Une Eglise nationale est un non sens selon l’Evangile. Si Jésus, concrètement, n’a été envoyé qu’aux brebis perdues d’Israël, ses apôtres, Paul surtout, ont porté la Parole au-delà des frontières. Ils mettent en œuvre ce que le Seigneur annonçait déjà avec Isaïe : la miséricorde de Dieu est pour tous les peuples.
Bref, nous ne pouvons oublier cet universalisme et ne pouvons que faire bon accueil à l’étranger.
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