Nicolas Hulot
Etrange, dans la bouche de celui qui,du haut de son hélico,nous fait visiter (TF1) les pauvres pays du sud de la planète terre !
Nicolas Hulot est souvent soupçonné de collusion avec les hautes puissantes financières. Voir ici.
On se demande comment il est possible de défendre la Terre, tout en étant sponsorisé par ceux qui la polluent.
Dans un entretien avec Olivier Nouaillas (La Vie N° 3344) à propos du film « Syndrome du Titanic », Nicolas Hulot emploie des mots que l’on a plutôt l’habitude d’entendre chez les plus radicaux parmi les objecteurs de croissance : Il faut « passer à la sobriété ».
« Je remets en cause tous nos excès parce que ce qui pose problème, c’est notre incapacité à nous fixer des limites »
« Quand je vois qu’aux portes de Paris certains ont voulu implanter un circuit de formule 1 sur des terres dévolues à l’agriculture biologique et le tout sous le label du développement durable, cela me fait bouillir ! Et si je parle effectivement de décroissance sélective, notamment pour les énergies fossiles, je parle aussi de croissance sélective. »
Il se prononce aussi avec clarté sur le silence, ou les compromissions, des Eglises.
Mais, il pourrait en dire plus. A contôler en allant voir son film "le Syndrome du Tutanic".
« Face au dévoiement de la notion de progrès, à la crise des valeurs, de civilisation, j’attendais plus de contributions à la fois des intellectuels et des hommes et des femmes d’esprit. Car, si l’on en croit les scientifiques, c’est bien l’avenir de l’humanité qui est en cause… J’aimerais bien d’ailleurs que les hommes d’Eglise s’inspirent davantage de saint François d’Assise. Il était, en quelque sorte, un pionnier de l’écologie ».