Une voix, une voix qui vient de si loin,
Suzanne Benoit me communique par courriel un poème de Robert Desnos, écrit en 1942 pendant qu'il était dans un camp de concentration d'où il ne devait pas revenir.
« Il est écrit sans référence religieuse ...
Mais la poésie appartient à qui la lit et je trouve que nous pouvons nous y loger en ces temps de pâques et de quête... » suzanne.benoit@wanadoo.fr
Une voix, une voix qui vient de si loin,
Qu'elle ne fait plus tinter les oreilles,
Une voix comme un tambour, voilée
parvient pourtant, discrètement, jusqu'à nous.
Bien qu'elle semble sortir d'un tombeau
Elle ne parle que d'été et de printemps.
Elle remplit le corps de joie.
Elle allume aux lèvres le sourire.
Je l'écoute. Ce n'est qu'une voix humaine
Qui traverse les fracas de la vie et des batailles,
L'écroulement du tonnerre et le murmure des bavardages.
Et vous ? Ne l'entendez vous pas ?
« Il est écrit sans référence religieuse ...
Mais la poésie appartient à qui la lit et je trouve que nous pouvons nous y loger en ces temps de pâques et de quête... » suzanne.benoit@wanadoo.fr
Une voix, une voix qui vient de si loin,
Qu'elle ne fait plus tinter les oreilles,
Une voix comme un tambour, voilée
parvient pourtant, discrètement, jusqu'à nous.
Bien qu'elle semble sortir d'un tombeau
Elle ne parle que d'été et de printemps.
Elle remplit le corps de joie.
Elle allume aux lèvres le sourire.
Je l'écoute. Ce n'est qu'une voix humaine
Qui traverse les fracas de la vie et des batailles,
L'écroulement du tonnerre et le murmure des bavardages.
Et vous ? Ne l'entendez vous pas ?