Christ est serviteur pour le pardon. Il est aussi Roi pour réaliser ce qui est. Par lui, on obtient le bonheur véritable de la fin des temps
Comme je l’indiquais le dimanche 5 janvier. L’Église catholique célèbre ce dimanche la 100ème journée mondiale du migrant et du réfugié. Le thème pour cette journée, annoncé par le Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Personnes en Déplacement est : « Migrants et réfugiés : vers un monde meilleur ». Le pape François écrit, dans sa lettre pour cette journée :
« En marche avec les migrants et les réfugiés, l’Église s’engage à comprendre les causes qui sont aux origines des migrations, mais aussi à travailler pour dépasser les effets négatifs et à valoriser les retombées positives sur les communautés d’origine, de transit et de destination des mouvements migratoires. »
L’évangile de Jean que nous venons d’entendre, malgré la distance apparente entre son récit et le sort imposé aux personnes en déplacement, oriente notre regard de disciple du Christ vivant la rencontre, par exemple, avec la personne déboutée du droit d’asile. Nous savons, pour ne prendre qu’un exemple, que l’autorisation provisoire de séjour n’autorise pas à travailler et que cela crée des difficultés souvent insurmontables. « Outre l’oisiveté (ou le travail illégal) qu’elle impose aux demandeurs durant le traitement de leur demande qui peut durer plus d’un an, cette autorisation ne confère aucun avantage spécifique au demandeur d’asile à partir du moment où elle prend fin (demandeur débouté) ».
Pour lire ou entendre toute l'homélie prononcée dans l'église Saint-Polycarpe à Lyon, venir en ce lieu