Comment l’art contemporain peut (et doit) investir le patrimoine
Le patrimoine est sans aucun doute une chance, car il offre aux assemblées chrétiennes des espaces de qualités pour la vie en Église. C’est aussi un inconvénient, car, d’une part, il coûte cher en entretien et, d’autre part, risque de bloquer le présent et le futur dans un usage qui n’a plus court.
Cette réalité se pose pour l’église de Saint-Polycarpe qui dans la nef latérale droite reçoit un espace inutilisable suite à son usage comme chaufferie, désormais abandonnée. L’espace en question peut recevoir plus de 50 personnes.
Un architecte du quartier, Marc-Antoine Guez, en a fait une étude et propose ce projet qu’il a également chiffré. Ce n’est qu’une première approche que je suis heureux de présenter aujourd’hui, dans la contexte de la 9e biennale d’art sacré actuel où nous tentons de montrer comment l’art contemporain peut (et doit) investir le patrimoine. Ce n’est pas au présent de se glisser dans le passé -tout en devant en tenir compte-, mais au passé de s’adapter aux besoins, et usages actuels.
La destination du lieu pourra être une salle polyvalente, pouvant accueillir les réunions, les expositions, et célébrations liées à l’activité de la paroisse, avec un fonctionnement indépendant de celle-ci.
Le concepteur a pris le parti de conserver au maximum les potentiels existants et de les mettre en avant.
Un espace d’exposition permanent pourra se tenir sur la mezzanine.