Droite catholique
La droite catholique est toujours active. Je ne sais plus le nombre de fois où je reçois l’invitation à participer au congrès : « appelés à la liberté », qui se tient chez les Lazaristes à Lyon.
Dans ce milieu, la droite financière, on cite abondamment Benoît XVI : « Je renouvelle l'appel à l'émergence d'une nouvelle génération de catholiques qui s'engagent dans l'action politique sans complexe d'infériorité. » « C'est l'appel de Benoît XVI, adressé à la semaine sociale italienne, le 14 octobre dernier : comment ne pas lui répondre ? » écrit Philippe de Saint-Germain, délégué général de l'Association pour la Fondation de Service politique.
Certes, on ne peut que se réjouir du désir de modifier le monde par la (le) politique. Seulement, voilà quand des membres de ce groupe disent vouloir se tourner vers l’extrême droite, n’y a-t-il pas problème ? C’est une question que pourra poser l’évêque de Lyon, Philippe Barbarin qui, tout sourire, voir la présentation sur internet, participe à ce congrès.
Je vous invite à vous rendre sur le site de Lyon-Figaro pour lire les propos du maire de Montfermeil Xavier Lemoine, UMP, membre de ce groupe : «Il est nécessaire et indispensable que l'on arrive à cette union de toutes les droites, y compris avec le FN».
Et de citer Silvio Berlusconi en exemple.
Selon eux pas de problème : "La croissance économique mondiale est forte et des centaines de millions d’hommes sont sortis de la pauvreté au cours du dernier demi-siècle. Depuis toujours, la croissance est spatialement polarisée et se fait par diffusion. Ce sont les structures anthropologiques bien plus que les conditions naturelles qui induisent la croissance. Celle-ci est liée au progrès technique, lui-même dépendant de ces structures sociales et politiques."
Inutile l'entendre les discours politiqus des catastrophiques : "Le discours courant est celui du catastrophisme : le réchauffement climatique, risque majeur, nous promet cataclysmes météorologiques, réduction de la biodiversité, déplacements massifs de population, etc. C’est un discours de peur."
Le meilleur des mondes est arrivés , grâce à nous, pensent-ils : "Depuis cinquante ans, la production agricole a augmenté plus vite que la population et les disponibilités par habitant sont un quart plus forte que dans les années soixante. Le problème de la faim est avant tout un problème de répartition".