La biennale d'art sacré appelle à la transcendance
De la part de Robert Beauvery :
L’Article de Bénévent TOSSERI paru dans La Croix des 14/15 novembre dernier illustre quatre vérités d’une manière particulièrement persuasives :
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- Le lieu d’exposition, une église, édifice sacré non seulement pour le culte rendu à Dieu dans le Liturgie communautaire, mais aussi par l’accueil et l’aide apportée à l’homme pour s’ouvrir à la transcendance. Ainsi : « les lieux moins impersonnels que dans une galerie, changent la perception que l’on a (des œuvres d’art exposées dans l’église Saint Polycarpe) »
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- L’artiste qui crée de la beauté en une œuvre originale n’est pas nécessairement chrétien et peut, néanmoins, exposer ses productions dans une église, au sein d’une organisation chrétienne : l’art dépasse les frontières des confessions religieuses.
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- - Le public, de même, qui visite l’exposition n’est pas nécessairement croyant, comme cet ébéniste, mais sensible « au questionnement spirituel »
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- - Le guide ! Si des visiteurs sont tout-à-fait capables de parcourir personnellement les 40 œuvres exposées et d’en percevoir le message discret, l’aide appropriée d’une guide est fort utile pour accompagner le passage « de ce que l’on voit avec ses yeux de chair » à ce qui ne se voit pas… la transcendance «l’appel au mystère » adressé aux visiteurs par l’artiste, celui qui croit au ciel comme celui qui n’y croit pas explicitement, consciemment. L’un et l’autre sont animés par le souffle divin initial ; l’un et l’autre portent en lui l’image transcendante de leur Créateur commun.
Merci à La Croix, d’avoir publié le bel article de Bénévent TOSSERI.
R . Beauvery, Lyon
Sculpture : Gaby Kretz, les compagnons, basa 2009, St Polycarpe