PATIENTE, UNE HUMANITE EST EN MARCHE . . .

Publié le par Michel Durand

beauveryr Robert Beauvery


Si les acteurs actuels de l’Evangélisation ignoraient l’activité humaine : la juste autonomie, le respect, l’intelligence, l’aide … quels hommes et quels citoyens évangélisés seraient-ils ?

 

Au Centre anticancéreux Léon Bérard, à Lyon, le C.L.B., semaine après semaine et même année après année, j’acquiers une conscience de plus en plus claire de la qualité humaine de la vie qui s’y déploie.

Que signifie-t-elle ? Une simple réussite domestique, locale, limitée ? ou bien, par sa nature même, serait-elle destinée à plus grande extension jusqu’à faire SIGNE à la Cité et à l’EGLISE ?

 

I.     U N E   H U M A N I T E   S O L I D A I R E

Remarque préliminaire :

 

Ici, comme partout ailleurs, l’approche objective du « fait » suppose l’ascèse habituelle pour écarter les obstacles éventuels, comme : la saisie d’un arbre, isolé dans la forêt ; la dépendance par rapport à un slogan réducteur qui prétend tout expliquer ; les grilles de lectures pré-formatées qui sont davantage au service d’une théorie -  ou une idéologie ? – qu’à la découverte de la singularité, de l’originalité du « fait » ; etc…

Ici, au C.L.B., spécialement, et plus que partout ailleurs, l’obstacle est d’ordre émotionnel : le climat général est imprégné d’anxiété latente, sourde, portée par les uns et les autres, chacun comme il peut.

Ici, l’ascèse intellectuelle exige particulièrement, le passage de « l’affect » à la raison, si l’on veut être « sage », c’est-à-dire : rejoindre  le réel consistant ici et maintenant, Cf. Sg. 7, 17 ss.

 

1.    DIVERSES MANIFESTATIONS DE LA SOLIDARITE

  • - Entre les patients, les accompagnants : conjoints, parents, amis, collaborateurs, professionnels, d’une part, et, d’autre part, les soignants vêtus de blanc : des aides immédiates aux grands professeurs…
  • - Entre les bénévoles – plusieurs sont des anciens malades – pourvoyeurs de bienveillance : boissons, chaudes et froides, viennoiseries, et, éventuellement, des dialogues opportuns d’une part, et,  d’autre part, les professionnels des services, d’accueil, d’entretien, de restauration, de transport…
  • - Entre des français de souche et des immigrés venus surtout du Maghreb mais aussi de l’Afrique Sud-saharienne et encore de l’est européen.
  • - Entre les uns et les autres la solidarité est au rendez-vous et elle fonctionne dans une mixité ethnique et culturelle.

Comment la qualifier ? Elle est respectueuse, interactive, compétente, ouverte aux dimensions spirituelles…

  • - Respectueuse :  Ici, le malade est avant tout une personne ; l’ensemble des questions qui se posent : l’état de santé, les investigations, les diagnostics, les thérapies envisagées – si préoccupants qu’ils puissent être parfois – ne prennent pas toute la place, dans l’action des soignants, au point d’oublier le sujet, la personne… G.S. 25/1 ; 26/3.
  • - Interactive : ici, le malade n’est pas qu’un patient : il est sollicité à être, lui aussi, acteur éclairé quant à la part propre qui lui revient dans l’évaluation de la maladie et des soins ; il peut encore être sollicité à participer à la recherche contre le Cancer, en étant volontaire pour expérimenter des traitements nouveaux.
  • - Ouverte aux dimensions spirituelles  - au sens large de l’expression – de l’être humain sans en attendre le décès ou les funérailles pour le manifester. Pour autant, il ne s’agit pas d’une société parfaite, innocente, sans tâche, ni ride, ni rien de tel, cf. Eph. 5, 27, loin s’en faut ! Ici, comme ailleurs, il arrive que l’égo exclut l’AUTRE. Cependant, malgré la présence du mal aux multiples visages, cette société, cette fraction spécifique d’humanité, souffrante et soignée, patiente, reste debout et marche.

 

2. EN RESUME : UN APPEL

 

L’ensemble de la vie qui se déploie au C.L.B. n’a jamais évoqué pour moi, témoin oculaire et patient intégré dans sa dynamique, une image négative comme le serait celle de personnes dépassées par les évènements, lasses et prostrées, comparables à des brebis abandonnées, sans berger, cf. Mt. 9, 36. JAMAIS. Alors, aurais-je la paresse, la faiblesse, la lâcheté de me taire ? Non ! Ce qui est caché au fond de la mémoire émerveillée doit être dit, communiqué, partagé, cf. Mc. 4, 22 ; Lc. 8, 17. Rendre témoignage ? Oui ! mais en étant conscient, avec réalisme, que l’âge et la maladie diminuent l’acuité de l’intelligence, l’étendue du vocabulaire, et alourdissent la main qui peine à tenir la plume .

 

II.   U N E   R E L E C T U R E   T H E O L O G I Q U E

Des diverses manifestations de la solidarité

 

Remarque préliminaire :

 

Supposant, certes ! la Foi, la relecture théologique des faits peut être légitimement, sans prosélytisme, proposée à ceux qui ne l’ont pas. Ils restent entièrement libres de l’entendre, l’écouter, la recevoir ou la rejeter…

Parmi les objections  susceptibles de déterminer un refus, il en est une, particulièrement répandue aujourd’hui, dans la culture sécularisée, selon laquelle la relecture croyante ajouterait, tout-à-fait artificiellement, une dimension inventée, absolument absente  de la consistance historique du « fait » réel.

Pour le croyant, tout au contraire – le fait (fût-il infime, cf. Mt. 5, 36 ; Lc. 21, 18) est le produit conjoint de l’action de l’homme, acteur libre et responsable, ici et maintenant, et d’une présence efficiente de Dieu, une assistance infiniment respectueuse de ce que décide et opère l’homme, cf. Ac. 17, 28 ; Col. 1, 17.

Ainsi, les faits décrits ci-dessus, dans la 1ère partie « une humanité solidaire » : de solidarité, de participation à la recherche contre le cancer, des fautes des uns et des autres… révèlent une relation à Dieu que la Foi seule est en mesure d’approcher et de nommer.

 

1.    LES  SOLIDARITES ….

Quoique marqué par la terrosité initiale, la faiblesse, l’homme porte inscrit dans sa nature, un « habitus » une habilitation à la relation aux autres.

Normalement, il est appelé à l’exercer d’abord au sein de la communauté conjugale et parentale et, ensuite, au sein de la famille humaine fort diverse et unifiée, répandue sur toute la surface de la terre. L’homme biblique dont la perfection fut atteinte en Jésus de Nazareth, est une personne unique et en relation nécessaire aux autres : les deux termes sont liés l’un à l’autre à tel point que le manque de solidarité est contre nature et par conséquent contre-productif pour la construction de la Cité des hommes. Une vérité rappelée par Vatican II, Gaudium et Spes, G.S., 25/1 « La vie sociale n’est pas pour l’homme quelque chose de surajouté : aussi c’est par l’échange avec lui, par la réciprocité de services, par le dialogue avec ses frères que l’homme grandit. »

Si  fondamentalement la solidarité puise sa source première en l’homme lui-même, son déploiement historique – tel que l’on peut le décrire au C.L.B – suppose des ressources dont l’ultime origine est en Dieu, à savoir : il aime tous les hommes qui sont à lui ; il est présent sur tous les sentiers qu’ils empruntent : présence bienveillante, accessible, permanente, vivifiante (cf. Sg. 6 et 11, 20 – 12, 1-19). Dieu a tellement aimé le monde qu’il a envoyé son Fils unique, pour le sauver, à travers le mystère pascal et le don de l’Esprit-Saint, cf. Jn. 3, 16-17… l’ultime expression, achevée, de ce qu’avait entrevu la première Alliance quant à la présence de Dieu à l’histoire de l’homme et de la famille humaine, cf. Mt. 5, 17 : Jn. 19, 28

 

2.    PARTICIPATION A LA RECHERCHE ANTI-CANCER

Au C.L.B, des patients, sollicités par les responsables médicaux, participent effectivement à des expérimentations de nouveaux remèdes contre le cancer non encore autorisés sur le marché pharmaceutique. Ils sont associés à la recherche commune en collaboration avec d’autres Centres européens et américains : une modeste insertion dans la mondialisation de la Santé…

Les uns et les autres puisent en eux les énergies, les déterminations, les persévérances… dans les ressources naturelles de leur intelligence, de leur volonté. Pour le croyant, l’ultime origine des ressources naturelles c’est le Créateur lui-même. Il sait que la vocation personnelle et sociale de l’homme inclue l’engagement laborieux à maîtriser « la terre » : toutes les forces bio-chimico-physiques afin d’assurer une marche en avant de l’histoire de la famille humaine. La lutte contre le cancer en fait partie.(Cf. Gn. 1, 28). Sur cette « route » Dieu est également présent, cf. G.S. 34/3, même si l’homme n’en n’a pas conscience, ib. 36/2.

 

3.    LES FAUTES DES HOMMES ET LA PRESENCE DE DIEU

Dans la première partie, il a été constaté qu’en plus de la maladie, il y avait aussi des œuvres mauvaises au C.L.B, comme dans toute autre société humaine. Si graves soient-elles, elles n’écartent pas la bienveillance de Dieu à l’égard du « pécheur ». Les sages de l’Ancien Testament l’avaient déjà découvert et écrit : « Dieu tu n’abandonnes pas le coupable, tu l’avertis, tu le reprends progressivement… » cf. Sg. 12, 19. Et l’icône parfaite de cette attitude divine c’est le Christ glorieux introduit à la droite du Père dans les cieux, cf. Ro. 8, 34 ; He. 9,24. Où il intercède, d’une façon permanente, cf. He. 7, 25 « pour nos péchés et ceux du monde entier »  cf. 1 Jn. 2,1.

 

F A I R E   S I G N E . . . .

L’analyse théologique de la vie qui se déploie au C.L.B .a permis de découvrir sa vraie nature et sa place dans le dessein de Dieu, son ouverture extérieure, au-delà des frontières du bâtiment, au point de faire SIGNE à la Cité et à l’Eglise.

 

1. A  LA  CITE  DES  HOMMES 

 

1.1. Quelques aspects de la situation actuelle des hôpitaux de France : 

En France, aujourd’hui, l’hôpital public accueille beaucoup de patients : quelques 8 millions d’hospitalisations, 13 d’urgences, 38 de consultations (il est bon de connaître ces chiffres !) dont la gestion est soumise, selon la haute autorité, le HAS, principalement à deux critères : la performance et la rentabilité.

  • - Performances :   Il s’agit en premier lieu de réduire entre autres : les infections nosocomiales, la malnutrition, le taux de mortalité, les déficiences du plateau technique chirurgical, les changements trop fréquents de personnel, les négligences quant au suivi et à la confidentialité des dossiers, etc… Il s’agit également de ne pas descendre en dessous d’un seuil d’activité où la sécurité des soins est mal assurée : exigence qui constitue une menace de fermeture des petits hôpitaux, en proximité avec les populations locales.
  • - Rentabilité : crise économique et déficit colossal de la sécurité sociale exigeant de la rigueur. Cependant, au-delà des performances et de la rentabilité, le même HAS préconise : « Nous accordons aussi une grande attention au respect des droits des patients… à l’information… à la diffusion d’une culture de la bientraitance… »

 

1.2.  Les leçons du passé … 

En France, dans les siècles passés, alors que la culture était globalement chrétienne, l’hôpital occupait une place centrale dans l’espace urbain et ses bâtiments constituaient, entre autres, comme un signal identificateur de la ville ; ainsi en était-il de l’Hôtel-Dieu de Lyon, de Villefranche, de Belleville, de Beaune, etc… Un hôpital accueillant les voyageurs, les pauvres, les sans familles, gratuitement pour la seule raison humanitaire qu’ils étaient malades et pour la raison théologale que le Christ lui-même les reconnaît pour frères, cf. Mt. 25, 41.

Certes, il ne s’agit pas de revenir en des temps historiques définitivement révolus, alors que beaucoup de choses dans l’organisation contemporaine de la Cité ont évolué au sein d’une culture globalement non-chrétienne, sécularisée… Cependant, du passé des salutaires leçons peuvent être apprises :  1) l’hôpital, ce haut-lieu du service de l’homme, doit occuper une place privilégiée dans l’organisation et la gestion de la ville ;  2) La rentabilité n’est, certes, pas secondaire ! mais seulement seconde, sa vraie place, par rapport au service de l’homme qui, lui, occupe la première place, sa vraie place qui ne saurait lui être enlevée, sans commettre un acte contre nature.

Les exigences du présent : performances et rentabilité, ainsi que les leçons du passé sont bien intégrées dans la qualité humaine de la vie qui se déploie au C.L.B, reconnue par la Cité et la Région auxquelles elle fait SIGNE… un signe exigeant  qui va au-delà « de la culture de la bientraitance » préconisée par la H.A.S. puisque, de fait, le malade ici n’est pas considéré seulement comme un patient bien traité mais aussi comme auteur de la thérapie : les premiers pas vers une culture hospitalière de partenariat entre le soigné et les soignants.

 

2. FAIRE  SIGNE  A  L’EGLISE :

 

Remarques préliminaires :

Sans les séparer, il convient de distinguer – comme l’a déjà fait la Constitution Conciliaire Lumen Gentium, L.G. n° 8 et 9 – deux aspects de l’Eglise : l’un, visible, et l’autre, invisible. 

- L’invisible recouvre la nature profonde : union vitale au Christ pascal et glorieux ainsi qu’à son Esprit, comme une épouse fidèle, présente avec eux, dans l’histoire des hommes pour y poursuivre l’action salvifique divine, jusqu’à l’Avènement du Royaume, cf. L.G., 1. Elle est constituée « sacrement universel du Salut » cf.ibid. 48. 

Ainsi, tout ce qui a été écrit plus haut, cf. IIè partie, une relecture théologique… au sujet de l’action de Dieu, du Christ et de l’Esprit au C.L.B peut être, à bon droit, tout autant attribué à l’Eglise : « Sacrement universel du Salut »

- L’aspect visible : l’Eglise-Institution, organisée, hiérarchisée, dont les membres, hommes et femmes de ce temps, baptisés, eucharistiés, forment un corps vivant et actif.

En dehors des frontières visibles de la vie et de l’action « ad extra » de l’Eglise, il existe au C.L.B un embryon d’humanité à la fois souffrante et soignante, debout et en marche, sans liens de dépendance vis-à-vis de l’Eglise-Institution. La présence d’une chapelle et d’une aumônerie catholique dont le prêtre est reçu, attendu et même en certaines circonstances, sollicité à donner son avis ; et les laïcs en mission ecclésiale sont effectivement présents et, en particulier dans les chambres… Présences qui ne portent pas atteinte au caractère autonome de la maison.

Quels en sont les SIGNES adressés à l’Eglise-Institution ?

 

2.1. LA  JUSTE AUTONOMIE DE l’ACTIVITE  HUMAINE

 

Les principaux textes de références se trouvent dans le chap.III de la Constitution pastorale l’Eglise dans le monde de ce temps » Gaudium et Spes, n° 33 à 39. La qualité de la vie qui se déploie au C.L.B, l’embryon de société humaine en marche ne seraient-ils pas une illustration historique de ce que déclarait Vatican II au sujet précisément de la « Société humaine autonome », cf. G.S. 36/2 ? …

Reconnaissance officielle, conciliaire d’autonomie ne signifie pour l’Eglise-Institution ni désintérêt, ni retrait : elle est également engagée dans la marche autonome de la société humaine, non pas en maîtresse d’œuvre , comme elle le fut dans les siècles passés, mais en servante :

  • - Par le respect de la valeur intrinsèque et la nécessité de l’activité humaine, cf. G.S., 34
  • - Par l’intelligence de l’importance de son progrès :  « le progrès terrestre a beaucoup d’importance pour le Royaume de Dieu dans la mesure où il peut contribuer à une meilleure organisation d’une société humaine ». cf. G.S. 39/2.
  • - Par l’aide que l’Eglise cherche à apporter par les chrétiens. Eux-mêmes, appelés à respecter les lois propres à chaque activité, mais encore d’y acquérir une véritable compétence. Cf. G.S. 43, 1-2. 

Les orientations pastorales conciliaires sont une chose. Leur relecture, à la fois fidèle à l’esprit et à la lettre et soumise à une exigence d’ajustements nécessaires, un demi siècle après leur promulgation officielle, aux évolutions des temps. Il ne s’agit donc pas de répéter seulement les textes fondateurs, il faut encore les actualiser, en vérité, dans l’aujourd’hui de l’histoire du Salut, l’aujourd’hui de Dieu.

Il faut se réjouir de l’insistance à faire ce travail, soulignée à Lourdes lors de l’Assemblée des Evêques, en  novembre dernier, par son président le cardinal VINGT-TROIS, dans le discours d’ouverture et rappelée dans la conférence de presse.

De son côté, le SIGNE porté par le C.L.B n’irait-il pas dans le même sens ?

 

2.2. LE  SIGNE  APPELANT

 

Certes, la qualité de vie au C.L.B comme l’ensemble de l’activité humaine qui se déploie sur toute la surface de la terre, ne supplée pas à l’œuvre nécessaire de l’évangélisation : l’annonce de la Parole par des hommes envoyés, cf. Ro. 10, 12-15 : la conversion, la Foi, les sacrements de l’initiation chrétienne, l’apprentissage à devenir disciple de Jésus, cf. Mt. 28, 16-20.

Cependant, si les acteurs actuels de l’Evangélisation ignoraient l’activité humaine : la juste autonomie, le respect, l’intelligence, l’aide …  que l’Eglise Institution entend lui donner… quels hommes et quels citoyens évangélisés seraient-ils ?

Ce n’est certainement pas par hasard qu’un paragraphe de G.S. cf. 43.5, stipule : « quant aux Evêques qui ont reçu la charge de diriger l’Eglise de Dieu qu’ils prêchent avec leurs prêtres le message du Christ de telle façon que toutes les activités terrestres des fidèles puissent être baignées de la lumière de l’Evangile… qu’ils se mettent assidument à l’étude pour être capable d’assumer leur responsabilité dans le dialogue avec le monde et avec les hommes de toute opinion »

Ces lignes, investies de l’autorité suprême conciliaire, orientent lumineusement le travail des acteurs actuels  de l’évangélisation – qui ne peut être « nouvelle » que dans ses formes conjoncturelles – appelés à inscrire une nouvelle page dans l’actualisation historique et permanente de la présence de l’Eglise-Institution au monde.

Ce qui se vit au C.L.B fait SIGNE à l’Eglise comme un APPEL …

 

CONCLUSION :

Oui ! me taire aurait été une grave lâcheté de ma part. Car, ce n’est pas par pur hasard que depuis deux ans je suis témoin oculaire et patient intégré dans la dynamique du C.L.B. Témoigner devenait un devoir : citoyen à l’égard de la Cité et filial à l’égard de l’Eglise-Institution. Je confie ce travail à des ami(e)s et à des responsables ecclésiaux. Qu’ils en jugent, le corrigent, le rendent plus opérationnel.     

 

Bien fraternellement      

Robert Beauvery

Lyon – avant le 10 Décembre 2010   « entre deux chimio. »

Publié dans Témoignage

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