qu’il faudrait construire des bidonvilles confortables et propres, sans les cacher derrière des murs, mais les aménager pour qu’ils deviennent de vrais quartiers
Les autorités gouvernementales expulsent les squats des immeubles, détruisent les camps (bidonvilles) construits en bordure des villes.
Un camp à Vaulx-en-Velin, dans le Rhône (P.Razzo/Ciric). La Croix 4/7/2013
FRONTEX, l’agence européenne des frontières déploie depuis 2005 ses navires, ses hélicoptères, ses avions, ses radars, ses caméras thermiques, et bientôt des drones pour protéger les frontières de l’Europe. Il ne s’agit pas de sauver des vies, mais de limiter le nombre des migrants irréguliers qui y pénètrent. Entre janvier 1993 et mars 2012, plus de 16.000 personnes sont mortes aux frontières de l’UE. Ne vaudrait-il pas mieux utiliser l’argent européen pour construire des hébergements et accueillir dignement les personnes qui se trouvent dans une situation où quitter sa terre natale est la seule solution ?
Non, l’Autorité détruit, déstabilise, ne prévoit aucun aménagement d’hébergement supplémentaire.
Au lieu de détruire, je pense qu’il faudrait construire des bidonvilles confortables et propres, sans les cacher derrière des murs, mais les aménager pour qu’ils deviennent de vrais quartiers comme je l’ai vu dans les années 60 dans la banlieue romaine. Le quartier de Borghesiana à Rome s’est édifié à partir de cabanes construites dans les vignes que les habitants ont progressivement améliorées. ne peut qu’entretenir la misère. Je réponds que jeter des familles entières dehors à coup de bulldozers crée la misère. Le moins pire est la construction de « bidonvilles » dans des conditions sanitaires acceptables, c’est-à-dire avec eau, électricité, évacuation des déchets et eaux usées. Cela dit, je repense au film Il Tetto de de Sica.
Je pense reprendre ce sujet demain notamment dans la méditation sur l'Evangile du deuxième dimanche de l'Avent.