Soleil de vie, triptyque de Roger Garin
évocation des grands tympans romans
Qui es-tu, douce lumière qui m’inondes
Et illumines l’obscurité de mon cœur ?
Tu me conduis par la main comme une mère,
Et si tu me lâchais, je ne saurais faire un pas de plus.
Tu es l’espace qui enveloppe mon être et le garde en lui,
Abandonné de Toi, il tomberait dans l’abîme du néant
Dont tu me tiras pour m’élever à la lumière.
Toi, plus proche de moi que je suis moi-même,
Plus intérieur que mon être le plus intime
Et pourtant insaisissable et inouï.
Surpassant tout nom :
Esprit Saint, Amour éternel.
Edith Stein, prière à l’Esprit Saint