A cause de la révolution de la modernité occidentale, nous avons sacralisé le corps, réinventé un imaginaire de l’immortalité, caché la mort
Après le temps de vacances, puis deux dimanches en dehors de Lyon, me voici de retour dans la grande et belle église lyonnaise de Saint-Polycarpe. Plaisir de retrouver les fidèles du Christ en Assemblée dominicale.
Sur son site, Frédéric Lenoir parle du livre « La mort et l’immortalité, Encyclopédie des croyances et des savoirs » en signalant qu’à cause de la révolution de la modernité occidentale, nous avons sacralisé le corps, réinventé un imaginaire de l’immortalité, caché la mort… Quelle est notre relation au mourir et à l’espérance d’une autre vie ? Que disons-nous de l’effacement de la mort dans une société moderne aseptisée où la fin de vie devient invisible, insensible ?
Tout d’abord nous reconnaissons que le corps est bien mortel. Cela engendre les larmes des proches, mais ce ne sont pas les pleurs qui vont redonner la vie. Lazare est malade. La maladie suit son chemin. Elle tue. Et le corps sans vie se décompose. Quand Jésus demande que l’on enlève la pierre du tombeau, Marthe, la soeur du mort, réaliste, informe : « Mais, Seigneur, il sent déjà ; voilà quatre jours qu’il est là. »
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