Le travail doit avoir un sens et nous ne pouvons créer de l'emploi que dans des travaux qui ont un sens. La croissance ne crée pas d'emploi

Publié le par Michel Durand

Le travail doit avoir un sens et nous ne pouvons créer de l'emploi que dans des travaux qui ont un sens. La croissance ne crée pas d'emploi
Le travail doit avoir un sens et nous ne pouvons créer de l'emploi que dans des travaux qui ont un sens. La croissance ne crée pas d'emploi

Les riches de Chine sont donc bienvenus en France : « Mon gouvernement,  indique Manuel Valls, souhaite lever tous les obstacles pour permettre aux investisseurs, aux entreprises chinoises de venir. Ne craignez ni notre droit, ni notre droit social, ni ce qu'est la réalité française. Au contraire, c'est sans aucun doute un pays qui vous permettra de faire de très belles affaires. Donc bienvenue en France ! »

Quant aux pauvres d’Afrique, du Proche et Moyen-Orient, s’ils meurent noyés en Méditerranée, c’est leur affaire. Que faire ?

Tous les migrants ne se ressemblent pas.

Si j’évoque la Chine, ce n’est pas pour, aujourd’hui, parler du droit de tous migrants à quitter son pays d’origine afin d’échapper à la mort, c’est pour m’interroger sur l’impossibilité de parler de transition climatique (Paris 2015), en cherchant des investisseurs qui vont accroître la pollution de la Planète Terre : « Oui, vos investissements - nous savons tous que la Chine a des capacités financières considérables - sont les bienvenus ! » « L'image selon laquelle nous ne réformons pas notre marché du travail, et qu'il est impossible de licencier en France, est fausse ». « La protection de l'emploi est plus élevée en Allemagne qu'en France" et les 35 heures ne sont "qu'une durée de référence " ».
Comment, pour le bénéfice des hommes, leur bien-vivre, maintenant et surtout dans le futur, peut-on parler d’augmentation de la croissance par un productivisme non raisonné ?

Bref, je n’y comprends rien, c’est du chinois.

Je retourne alors vers mes actuelles lectures, celles que je viens de terminer.
Je cite deux ouvrages dont je recommande la lecture.
- Maurizio Pallente, Monasteri del terzion milleno, Linda 2013.
- Vivre la simplicité volontaire, La Décroissance. L’échappée, Le Pas de côté, 2014.

Si les Chinois, et tous dans ce monde, construisent des villes gigantesques, les témoins de ces deux ouvrages, prônant la décroissance heureuse, sont majoritairement en train de nous dire, qu’ils quittent la ville pour se rendre vivre à la campagne.

Ils veulent manger les légumes de leur production ; or ils n’ont pas de jardin dans leur immeuble ; donc ils vont là où poussent les salades. J’ai vu des reportages sur des parcs urbains en Amérique latine où la municipalité a légué des parcelles de terrain pour la plantation potagère. Dommage je ne m’en rappelle pas plus.

Bref, puisque nous voulons décroître en bien marchands pour croître en bonheur réel, prenons les moyens de concrétiser nos désirs, et, s’ils le faut, partons en rase campagne, sans télé, sans mobile, sans automobile… sans … mais avec beaucoup de relations.

Ceci dit, j’aimerai bien que les auteurs de ces essais et témoignages me trouvent des alternatives urbaines.

Pour en savoir plus, je vous invite à lire : La décroissance heureuse.

Et l’analyse de Dominique Parizel.

Vous entendez l’italien ? Alors, écouter cette conférence du Centro Balducci

 

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