L’accueil des migrants, enfin on manifeste son opposition aux expulsions ! Rdv aux cercles de silence
Plus de 8 000 personnes se sont rassemblées à Paris pour manifester leur soutien aux migrants. | Photo : AFP
Monsieur le maire, ouvrez les bâtiments vides de votre ville
« Sans papiers », mais pas sans droits
Cercle de silence à Lyon :
9 septembre 18 h 30 - 19 h 30 Place des Terreaux
En tout lieu, les personnes « étrangères » ont besoin du respect de leurs droits pour s’intégrer alors qu’on leur demande (parfois) de s’intégrer pour mériter des droits. Qu’ils soient avec ou « sans papiers », nous ne pouvons que soutenir ceux qui deviennent migrants pour fuir les détresses de leur pays d’origine. Au-delà des migrations économiques, politiques, climatiques, etc., il y a l’existence des personnes.
Demeurer dans un pays sans avenir et mourir ou migrer et vivre, quel choix ?
Au nom des droits fondamentaux de l’homme, accueillons donc tous ceux que la guerre, la famine, la corruption, la violence conduisent à quitter leur pays d’origine. Accueillons-les avec l’argent de nos impôts qui doivent servir à la construction et à la maintenance de logements décents avec accompagne-ment personnalisé au lieu de financer des Frontex-Triton et autres instances, agences censées faire face à l'afflux de migrants, en Méditerranée ou sur terre.
Accueillons-les en leur donnant le droit de travailler au lieu de les expulser par Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) sous prétexte que la migration n’est qu’économique.
Ouvrons les frontières, ce qui supprimera les mafieux « passeurs ». Ouvrons ! Car, la Terre étant à tous, il n’y a pas d’étrangers. L’Europe n’a-t-elle pas besoin des migrants économiques, de la libre circulation des personnes comme des marchandises ? Et nous savons que cette migration joue sur un petit nombre : l’eurodéputée, Marie-Christine Vergiat rappelle qu’il « arrive 1 700 000 migrants par an environ dans l’Union européenne chaque année ». Cela représente 0,03 % de la population européenne.
Pour Jean-François Corty, de Médecins du Monde : « La priorité, aujourd’hui, n’est pas de faire le tri entre les bons ou les mauvais migrants, c’est d’abord de les protéger. Il n’est pas acceptable de laisser quelqu’un à la rue, qu’il soit migrant économique ou demandeur d’asile ».
Cercle de silence de LYON