Nous, jeunes catholiques, refusons de laisser à la droite le monopole des valeurs
« Nous contestons la position des catholiques qui refusent a priori de considérer les candidatures de Benoît Hamon et de Jean-Luc Mélenchon au motif que ceux-ci porteraient l’héritage d’une gauche antireligieuse » (Photo: l'arrivée du pape François au Sri Lanka, le 13 janvier). AP/Saurabh Das
Pour inviter à regarder la vidéo publiée par Famille chrétienne montrant l’entretien de J.L. Mélanchon à propos du Pape François dans le contexte des élections, je recopie le commentaire de Marie Frey publié sur sa page Facebook : « Une excellente tribune publiée dans Le Monde d'aujourd'hui. J'ai toujours autant de réserves sur l'expression “valeurs chrétiennes”, certains points du programme de Mélenchon sont pour moi très problématiques (l'euthanasie, entre autres) et j'ai du mal avec d'autres aspects du personnage public Mélenchon tel qu'il se met en scène. Je ne peux pas donc assurer faire mienne la conclusion des auteurs de ce texte, (voter Mélenchon). Néanmoins, cette réflexion sur son programme et le vote catholique mérite d'être lue avec une très grande attention ».
Le Monde : « Nous, une poignée de jeunes catholiques, refusons de laisser à la droite le monopole des “valeurs chrétiennes”. Nous pensons qu’il est urgent de défendre la légitimité d’un vote radical, qui réponde aux exigences auxquelles nous appellent l’humanisme évangélique et les interpellations fréquentes du pape François : combattre le délitement des liens sociaux accéléré par la montée des inégalités économiques, se saisir résolument de la question écologique et repenser en profondeur notre manière de participer à la vie démocratique et citoyenne. »
« La résilience de nos écosystèmes dépend de notre capacité collective à opérer dès aujourd’hui une transformation radicale de nos modes de production. Or force est de constater que, selon les projections, la plupart des électeurs catholiques s’apprêtent à diriger leurs voix vers des candidats qui persistent à se cramponner à un “réalisme économique” incapable de voir que notre maison commune se craquelle de toutes parts.
Il est irréaliste de concevoir que la croissance indéfinie continue d’être possible dans un monde fini. Une conversion intellectuelle et politique est exigée de chacun pour comprendre enfin qu’il en va de notre vie à tous, celle à laquelle les Evangiles nous appellent et que le pape nous rappelle”. »
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Jean-Luc Mélenchon se positionne par rapport à François sans blabla politique.